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 If I was you, I would go away ► A&A

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MessageSujet: If I was you, I would go away ► A&A   If I was you, I would go away ► A&A EmptyLun 8 Avr - 17:37

If I was you, I would go away
TO YOUR KNEES BEFORE A STRANGER ON THE STREET I DID IT JUST THE OTHER DAY YOU SHOULD HAVE SEEN ME. AND I WANNA REMEMBER THIS NIGHT AND HOW MY WORDS NEVER CAME OUT RIGHT. IT'S JUST MY PATIENCE THAT KEEPS ME ALIVE, JUST LIKE ALL THOSE PRETTY LIGHTS, JUST LIKE ALL THE PRETTY LIGHTS IN THE SKY. THERE'S SOMETHING TO BE SAID ABOUT THE COLORS IN YOUR HEAD AND HOW THEY MIX TO FORM THE PERFECT SHADE OF SADNESS. ----
Une semaine. Une foutue semaine ou une semaine bénie tout dépendait des points de vue. Moi-même je ne savais pas où je devais me situer. Devant, derrière. Oui, non. Je ne savais pas. Certes, échappée à cet enfer était bénéfique, plus même. Je retournais enfin dans la vraie vie, dans le monde réel. Néanmoins... Je retombais dans un autre. Et parfois plus pire encore. Blue Hills n'étais pas une grande ville, et les ragots allaient vite. Encore plus quand il s'agissait de tristesse, de déshonneur et ce genre de chose. Se régaler du malheur des autres, voilà qui était la spécificité de l'espèce humaine. Et je n'échappais pas à la règle. De tout ce que j'avais entendu depuis ma sortie, je pense que j'étais damnée. C'est vrai. Enlever la vie à un être humain, briser une famille. Que de malheur, bah tiens. Dire que je passais à côté serait méchant. Mais je le suis, n'est-ce pas ? En tout cas, c'est ce que disent toutes les petites vieilles du coin. Je poussais un profond soupire. Ce qu'on pouvait bien penser de moi me laissait indifférente, malheureusement. Ouais, malheureusement car ainsi toute compassion à l'égard des autres étaient envolé. Et tandis que je rangeais enfin ma petite valise dans mes petits tiroirs après une semaine, je repensais, une fois encore à tout ce qui s'était passé. A dix neuf ans, je m'étais fais avoir. Ou disons que j'avais eu affaire à un type pas très clean. ça n'aurait pas été la première fois, sauf que ça m'avait coûté un an et demi de vie. Bon, c'était mon premier vendredi depuis ma sortie, je n'allais pas rester à me morfondre dans mon appartement de trois mètres carré - je n'exagérai qu'à peine. Enfilant ma veste en cuir sur un legging troué et un top transparent, je pris mes clefs, mes clopes et j'étais dehors. Il n'était pas tard. Même pas vingt heures du soir, et pourtant, les rues grouillaient déjà de monde. De jeunes ado assoiffés de déchéance ou vieux pervers guettant sa proie. Je ris intérieurement. Oui, intérieurement. Le Jefferson's bar m'appelait. D'un pas décidé je traversais rues et ruelles afin d'atteindre mon but. Petite ville, mais grande connaissance. Je fus à peine entré dans le bar encore rempli de personnes de toute âge à cette heure que le silence ce fit. Ah ouais, c'était les accueils qu'on réservait aux anciens prisonniers. « Pfff... Et elle a le culot de revenir ici. » « Non mais tu as vu son air ? Je suis sûr qu'elle est heureuse d'avoir fait ce qu'elle a fait » « Quelle effrontée. Tant mieux que ses parents soient partis plutôt, ils n'auront pas eu à voir cela, et à subir cette honte. » Néanmoins, même si j'essayais de passer outre, ça foutait toujours les boules. Et gardez la tête basse n'était pas mon élément favoris dans lequel me plonger. Je fis tout de même mine de rien et allais m'asseoir dans le coin le plus reculé du bar. Voir leur tête emplie de pitié et de dégoût, très peu pour moi. Au passage, je commandais un coca. Et ouais. Demain matin je devais une fois de plus me rendre chez les Parker, et connaissant le bonhomme, il était capable de me faire faire une prise de sang pour prouver que j'avais pris ma cuite, ma drogue. Et j'avais tout sauf envie que de me faire prendre dans son jeu. Samedi soir serait soir de cuite, pas avant. Travailler là bas quatre jours et demi par semaine me rendait malade. Mais d'après lui, c'était le prix à payer. De là où j'étais les gens ne pouvaient qu'à peine me voir. Par contre, moi, je pouvais voir le bar entier. Et depuis quelques minutes déjà je scrutais la foule à la recherche d'un visage en particulier. Quelque peu sado peut-être. Je ne voulais pas le voir, pas voir qu'il sortait lui aussi, je préférais imaginer qu'il se morfondait chez lui, seul comme un rat mort - égoïste moi ? Du tout... - mais en même temps, je ne rêvais que de ça, d'une fois encore croiser son regard d'acier.
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MessageSujet: Re: If I was you, I would go away ► A&A   If I was you, I would go away ► A&A EmptyMar 9 Avr - 23:42

Elle était morte, oppressée dans un étau de bois, blafarde, sans vie. Plus jamais je ne sentirais la chaleur de son corps me réchauffer, la douceur de sa voix m’apaiser et les effluves de son parfum m’enivrer. Elle s’était éteinte pour de bon, la lumière dans ses iris, le bonheur dans son sourire, n’étaient plus que de douloureux souvenirs. Je m’abreuvai avidement d’une nouvelle gorgé de mon whisky coca. Le liquide froid se déversa au creux de ma gorge me donnant la sensation de revivre dans ce monde de désarroi. L’électrochoc me reconnecta à la réalité, mais quelle réalité ? Deux petites blondes, une à ma droite, une à ma gauche s’évertuaient à piailler dans mes oreilles depuis déjà une heure et si je feignais de les écouter c’était seulement parce que je n’étais pas du genre à noyer mon chagrin dans la fumette et la boisson mais dans le sexe. A chacun sa technique et l’éphèbe que je représentais savait pertinemment que l’une ou l’autre, si ce n’est les deux finiraient dans mon lit ce soir. J’avais grand besoin d’oublier, de tout oublier et surtout de contrôler, de tout contrôler.
Ne plus rien voir.
Ne plus rien entendre.

La musique se terminait à mesure que les consommateurs du Jefferson’s bar élevaient leurs futiles chuchotement. J’avais l’habitude, Blue Hills était une de ces petites villes où on fait toute une affaire d’un cochon d’inde perdu, où les ménagères se retrouvent sur le pas de la porte pour cancaner et en ce moment à Blue Hills sa cancanait plus que de raison.

« Quelle effrontée. Tant mieux que ses parents soient partis plutôt, ils n'auront pas eu à voir cela, et à subir cette honte. »

Mon regard lapis-lazuli se figea sur la table, il devint de glace. C’était Corinna, ou Catherina je ne me souvenais plus de son insignifiant prénom, mais c’était elle qui venait de cingler une raillerie des plus alarmantes.
Néfastes songes.
Vils pensées.
Sombres présages.

Je refusais obstinément d’écouter le message envoyé par mon cerveau. Je savais qu’elle m’obsédait, je savais que je la désirais bien trop et que ca finirait par me rendre fou, malade d’espoir et d’amour.

« Regarde-la avec sa dégaine de sortie de prison et ses cheveux longs. Je ne sais même pas comme elle ose se présenter ici, elle devrait avoir honte cette meurtrière »

Mes poings d’Adonis se crispèrent alors que je relevais lentement la tête, le plus lentement que me permettait mon corps d’humain.
Souffle coupé.
Vertige.

Ma mâchoire se crispa il n’y avait plus aucun doute quant à l’identité de l’intruse. Cette fois mes yeux la miraient sans gêne. Elle était de dos, mais je reconnaîtrais son corps de sylphide n’importe où. Après tout ce n’était pas impossible, j’étais persuadé l’avoir vu à l’enterrement, ce n’était donc pas un mirage. Elle était revenue, réellement revenue à Blue Hills.
J’inspirai lentement avant de me lever.

« Mesdames voyons, rabaisser vilement cette demoiselle ne vous aidera pas à vous sentir plus jolie, vous ne pourrez lui arriver à la cheville, il faut se faire une raison, la beauté n’est pas quelque chose d’innée. »

C’est avec une grâce féline, une grâce dont j’avais le secret que je m’éloignai des médisantes. Il s’avérait plus que certains que mes projets, ou plutôt folie nocturne allaient être revu à la baisse. Car la jeune nymphe qui venait de pénétrer dans le bar n’était autre qu’Abby-Lou Bluenne, ma douce princesse.
Un violent frisson me secoua alors que je m’approchais, je pouvais déjà humer les émanations de son parfum.

« Bonsoir jolie demoiselle. »

Je posais mon verre sur le bar.

« Un autre s’il vous plait. J’ai un retour à fêter. »

Derrière nous le nuisible bruit des voix devenait de plus en plus criard et tapageur. Ma tête allait exploser, c’est alors que, me retournant vers notre public, public avide de ragots, j’entamai une plaidoirie des plus comiques.

« Mesdames et messieurs bonsoir, l’effrontée de service et moi comptons bien prendre un verre ensemble. Enfin, si tu veux bien me l’accorder Abby ? lui murmurais-je avec mon plus beau sourire. Et nous aimerions le faire tout en savourant les charmes de la musique alors si vous voulez bien narrer vos infamies moins fort cela serait véritablement appréciable. Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée. »

Le silence qui s’immisça ne dura malheureusement qu’un temps..


Dernière édition par Andréas M. Thomson le Lun 22 Avr - 14:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: If I was you, I would go away ► A&A   If I was you, I would go away ► A&A EmptySam 13 Avr - 17:46

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Une fois n'est pas coutume, et je recommandais un verre de soda pour mon plus grand plaisir. Ah, ironie quand tu nous tiens, que je t'aime. Encore plus que d'habitude, je haïssais ce type mi brun mi blond qui se disait être mon patron et à qui je devais obéir. Après vingt et un ans d'aucuns boulots, de séjour dans des asiles, de séjour dans des prisons, je me retrouvais à devoir bosser pour un mec qui pétait plus haut que son cul et qui néanmoins pensait qu'il était l'homme le plus cool, le moins bourgeois que la terre ait porté. Nondiju, c'était tout le contraire. Il se pavanait dans des vêtements de marque, il buvait des bouteilles à.... des centaines de dollars ! Mon dieu, je n'en pouvais plus de le voir chaque jour. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'était pas moche-garçon. Oh god, ça aurait été tellement plus simple. Qu'il soit laid. Et c'est à ce moment dans mes pensées qu'une voix se fit entendre au dessus de tous les chuchotements des vieilles mégères. Voix que malheureusement je pouvais reconnaître entre toutes. Mon dieu de Satan. Je tournais lentement la tête vers cette voix masculine qui me donnait mille idées. Andréas Thomson. Moi qui pensais que j'allais avoir un peu de temps avant de le revoir, de me faire à l'idée que j'avais été envoyé en prison sans ne lui avoir jamais rien dit, sans ne lui avoir donné de raisons valable à notre rupture... Si j'étais une souris, je prendrais la fuite par le premier petit trou qui se présenterait à moi. Mais je fis bonne figure. Ou d'insolence, à voir. Jamais au grand jamais je ne montrerai à quiconque que oui il m'attirait encore et que oui il m'arrivait de le regretter. Surtout que cette foutue blonde... Donnez moi un couteau. Ceux qui coupent bien. « Andréas. » Trop tôt pour l'appeler par son surnom ô combien qu'il détestait. Beaucoup trop tôt. « Comment te le refuser ? » Et puis surtout, je n'en avais aucune envie. Keur keur. Apparemment, il n'avait pas changé. Ou un peu plus d'arrogance ? Et encore, c'était le Andréas que je connaissais. Malheureusement. Mais je devais l'avouer, ça faisait du bien d'avoir en face de moi une personne qui n'était pas dégoutée par celle que j'avais été. Et surtout, qui ne montrait pas - ouais parce qu'allez savoir ce qu'il pensait au fond de lui - le dégoût qu'une meurtrière comme moi pouvait lui infliger. « Je ne m'attendais pas à te voir de sitôt.» Déjà les ragots recommençaient. Mais qu'importe, son regard faisait oublier tout le reste. Comme avant, comme au bon vieux temps. Comme toujours. « Scarlett va bien ? » Je me retiens de lui demander comment Callie allait. Créature du diable. Je savais aussi que j'aurais dû allez voir Scarlett moi-même, mais je n'en avais ni l'envie ni le courage. Surtout pas le courage. Elle était venue me voir en prison, et pourtant, je n'arrivais pas à lui faire face. Car voir de la pitié sur son visage à elle serait la fin. Et à vrai dire, je ne savais pas trop quoi raconter à Andréas. Presque deux ans que nous ne nous étions pas revus. Je l'avais juste aperçu à l'enterrement de sa mère. De cette femme qui avait pris soin de moi à la mort de mes parents, qui avait été comme une deuxième mère. Son décès m'avait anéantie. Et je n'osais imaginer le chagrin des Thomson. « Mmh, je sais que tu as dû l'entendre des milliers de fois, mais dis toi que cette fois-ci, c'est réellement sincère. Je suis désolée pour ta mère. » Et je l'étais réellement, il ne pouvait en douter. J'hésitais à lui dire que j'avais été à son enterrement. Je n'étais même pas sûr qu'il m'ait vu, et je n'avais pas envie d'expliquer pourquoi je n'étais pas allez les saluer.
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MessageSujet: Re: If I was you, I would go away ► A&A   If I was you, I would go away ► A&A EmptyLun 22 Avr - 15:57

Mais ce laps de temps de silence apaisant me permit de disparaître, de pénétrer dans cette bulle, ce monde qu'elle m'offrait à chaque fois, ce monde calme et reposant dans lequel ne se trouvait qu'elle et moi, anciennement notre paradis à nous. Lorsque ses tendres lèvres, lèvres que maintes fois j'avais embrassé, désiré, rêvé se murent pour que s'y échappe mon prénom ma gorge se serra. Un fiévreux sentiment d'étouffement m'enlaça, empêchant ma cage thoracique de se soulever. Concrétisation de son être, concrétisation de cette femme. Cette fois, cette nuit ce n'était pas un rêve, pas un mirage, non. Elle était bien là, si proche de moi que son aura envoûtante s'avérait palpable. Abby-Lou.

Alors c'était tout. Nos retrouvailles se réduiraient à des non-dits autour d'un verre. Parmi les millions de milliards de fois ou j'ai imaginé la retrouver jamais, ô grand jamais un tableau si navrant et faux ne m'était parvenu. Ma main glissai dans sa sombre crinière l'agrippant à la racine de ses cheveux afin de lui faire pencher la tête et, mélange de passion et de pardon un fusionnel baiser nous réunirait. Risible. J'étais risible ! Comment moi, Andréas Thomson pouvais-je croire à cette folie qu'on nomme plus communément l'amour ? Portant mon verre à mes lèvres je bus cette gorgée avec l'espoir fou qu'elle mette un terme à toutes ces conneries, mes conneries.

« Tu ne t'attendais pas à me voir de sitôt ? Répétais-je ironique. »

Déposant mon verre sur le comptoir je me penchais vers mon interlocutrice, laissant son odeur m'envoûter, la chaleur de son corps réchauffer mon âme, glissant mon visage entre ses mèches de cheveux je murmurai, laissant mon souffle caresser le creux de son cou.

« Saches-que moi non plus, je ne m'attendais pas à te voir de sitôt Princesse. »

Un rictus mesquin au coin de la bouche je m'éloignai. Durant ce bref échange plus un son n'avait été émis, un feuilletons, un feuilletons attrayant dont tout le monde parlerait le lendemain en allant chercher le journal. Voilà ce que nous étions en ce soir de retrouvailles Abby-Lou et moi.

Pourtant, aussi brutal qu'une balle entre les deux yeux la demoiselle brisa le charme. Scarlett. Ma main gauche se crispa sur le verre. Comment osait-elle prononcer son nom ? Elle qui l'avait abandonné. Moi encore, c'était compréhensible, après tout j'étais maintenant fiancée. Mais ma douce petite soeur était innocente là dedans. Tous mes muscles se trouvaient à présent bandés, mon corps sous tension crépitait de colère. Et comme si une balle ne suffisait pas elle en tira une deuxième, cette fois le verre explosa dans ma main, le liquide froid se mélangeant au sang qui bouillonnait dans mes veines.

J'avais mal, horriblement mal. Mon coeur saignait, mon esprit pleurait et mon âme se mourrait.

« Elle va mal, cinglais-je violemment. Elle avait besoin de toi. Nous avions tous besoin de toi. Mais de quoi as-tu peur bordel ? On t'a toujours aimé. Mes soeurs et maman t'ont toujours adorée ! Eructais-je. Et moi... Moi je t'ai toujours aimé... Chuchotais-je. »

Livide de hargne et de déception j'abaissai les yeux vers ma main dégoulinante avant de reprendre.

« Tu étais comme une fille pour elle, elle voyait en toi la femme qui rendrait heureux son fils, elle n'était certes pas tes parents biologiques mais elle t'aimait comme tel. Tu te dis être désolée ? Alors pourquoi tu n'es pas venu à son enterrement ? Pourquoi tu n'as jamais donné de nouvelles à Scarlett, elle aurait tout fait pour toi. Et maintenant qu'elle a besoin de toi tu joues les fantômes. »

Mes yeux la dardaient avec une telle hargne que je ne compris pas immédiatement. Reprenant mon souffle je scrutais chacun des faciès qu'adoptait son visage de sylphide et c'est lorsque mes yeux s'écarquillèrent que je comprenais enfin, frappant ma main blessée contre le bar, ce qui, en plus d'incorporer de nouveaux bout de verres dans mon être produit un bruit sourd.

« Mais tu étais là... Articulais-je douloureusement. Tu étais là. Ce n'était pas un mirage... Alors pourquoi ? Pourquoi ne t'es-tu pas avancée ? Pourquoi n'es-tu pas venu nous soutenir ? As-tu perdu ton coeur en prison ?! Aboyais-je colérique. »

Et oui, tout le monde savait à l'heure d'aujourd'hui. Blue Hille en avait parlé et reparlé. Elle avait tué. Je refusais d'y croire, refusais de croire que de sang froid la femme que j'aimais avait abattu quelqu'un. Ce n'était pas elle, il y avait forcément une explication, une circonstance atténuante. Je ne m'étais jamais autant battu que depuis les ragots, je fermais de force s'il le fallait le premier à prononcer ce prénom. Abby-Lou et maintenant qu'elle était devant moi, toutes les souffrances accumulées lors de sa trop longue absence s'épanchaient.
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