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 Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam

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MessageSujet: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyVen 12 Avr - 15:47

Bang Bang, he shot me down...



C’est éreintée que Jenna rentra chez elle ce soir là, elle avait passé la soirée à une fête qu’organisait Amy pour son anniversaire, en soit cela avait été fort distrayant et elle s’y était bien amusée mais elle était partie tout de même assez tôt car elle n’avait pas vraiment la tête à faire la fête ces temps-ci. Elle était plus passée pour faire plaisir à Amy qu’autre chose et après une heure ou deux avait décidé de regagner son appartement. C’est sans un bruit qu’elle traversa le couloir pour se rendre jusqu’à sa chanbre, à cette heure-ci Clélia devait déjà surement dormir et bien que Jenna mourrait d’envie d’en faire autant elle savait qu’elle ne parviendrait pas à trouver le sommeil. Elle dormait très mal en ce moment et n’étant pas adepte de somnifères et autre médicaments qui lui flingueraient son cycle de sommeil elle était donc condamnée à ne dormir que quelques heures par nuit. Se changeant rapidement, enfilant un jogging et un débardeur elle attrapa son ipod et ses clefs et ressortit de l’appartement, elle préférait aller courir un peu histoire de se vider l’esprit. Dès qu’elle mit le pied dehors elle accéléra le pas jusqu’à se mettre à courir à une allure régulière, Jenna faisait un footing quotidien plusieurs soirs par semaine et pouvait donc facilement courir durant une à deux heures sans voir le temps passer avant de prendre le chemin du retour. Cette activité lui apportait un certain apaisement, un sentiment de sérénité et de bien être qu’elle appréciait particulièrement mais ce soir ses pensées ne quittaient pas son esprit et elle n’arriverait simplement pas à tout oublier comme d’habitude. Il est vrai que la jeune femme avait de quoi s’occuper ces derniers temps, elle avait ce projet sur lequel elle travaillait qui lui prenait tout son temps, se donnant à 100% dedans dans le but d’obtenir ce job à Londres qu’elle convoitait tant. Sans oublier sa relation avec Luckaël qui devenait de plus en plus compliquée, elle ne savait pas trop où ils allaient et n’était pas certaine de vouloir le découvrir, il y avait aussi ce mal l’aise avec Adrian qui commençait sérieusement à lui poser problème et puis ces retrouvailles bizarres avec Andréas qu’elle ne pensait ne plus jamais revoir. Puis, Ethan était revenu en ville aussi et Clélia se sentait drôlement perturber par son retour, pour être honnête Jennalyn non plus ne savait pas comment réagir face à cela, il ne lui avait toujours pas donné d’explications depuis son retour. Et tout cela en à peine deux petites semaines, de toute manière c’était toujours ainsi, dès qu’un pan de sa vie allait bien un autre foutait le camp, Jenna trouvait cela insupportable et détestait perdre le contrôle ainsi, pourtant cela arrivait sans arrêt.

Puis soudain alors qu’elle était occupée par ces problèmes une silhouette familière entra dans son champ de vision, tandis qu’elle trottinait tranquillement dans le quartier Hemingway"s Mead elle regardait tour à tour les gens qu’elle croisait mais sans vraiment y prêter attention. Pourtant sur le trottoir d’en face un visage retenu son attention, elle croisa son regard une fraction de seconde elle le reconnu tout de suite. Etait-ce réel ? Ou une sorte de vision sournoise que son cerveau lui projetait ? Après tout ce ne serait pas la première fois que ça lui arriverait, Jenna avait souvent l’impression de le croiser au détour d’une rue, de le reconnaître au volant d’une voiture ou devant elle dans un café, peut être aussi parce qu’il lui manquait d’une certaine façon. La jeune femme était tellement absorbée par ce qu’elle avait sous les yeux qu’elle ne vit même pas qu’elle fonçait dans un poteau et se le prit en pleine tête, l’impact fut tel qu’elle tomba à la renverse et atterrit sans ménagement sur le pavé. Elle laissa échapper un léger cri de surprise et une fois les fesses sur le sol passa sa main sur son front, génial elle allait avoir une belle bosse c’était certain. Alors même qu’elle s’apprêtait à se relever une main se tendit vers elle pour l’aider, elle leva les yeux vers l’inconnu qui était venu à son secours et vit que c’était lui…Liam. Hésitante elle le dévisagea durant de longues minutes sans un mot, elle avait l’impression d’un grand retour dans le passé, bizarrement alors qu’elle ne l’avait pas vu depuis des mois elle le croisait par hasard ici, dans une situation similaire à leur première rencontre. Elle finit par attraper la main qu’il lui offrait et se redressa un peu confuse. Bonsoir… réussit-elle à articuler avec difficultés. C’est dingue ce que le monde pouvait être petit, de plus en plus petit même car il fallait bien admettre que les gens de son passé faisaient irruption dans sa vie un par un ces derniers jours. Vous…Comment vas-tu ? bien qu’ils n’étaient plus ensemble et qu’elle n’était plus une étudiante Jenna avait toujours cette habitude de le vouvoyer lorsqu’ils étaient en public, c’était plus fort qu’elle. Cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas vu, longtemps, trop longtemps ? Elle ne savait pas, elle était partagée entre le bonheur de revoir son visage et la gêne de ne savoir que dire après tout ce qui avait pu se passer entre eux. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis, certes mais pas pour Jenna qui avait eu tant de mal à se remettre de leur histoire. Pourtant elle y était parvenue, il était sortit de sa vie comme elle de la sienne et cela était surement mieux ainsi. Elle en était convaincue mais il n’en restait pas moins perturbant de se trouver maintenant en face de lui, elle savait qu’elle était toujours aussi vulnérable avec Liam, que tout ça n’était peut être pas derrière elle comme elle aimait à le croire. On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et qu'on l'avait effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien tout fait glissé sous le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom; passé. Passé de mode, passé d'actualité, dépassé. Enterré. On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. Une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. C'est pour cela qu'on a inventé le mot " Passé " ; pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Et puis un jour il revient. Il emboutit le présent. S'installe. Et fini même par bousculer le futur…


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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptySam 13 Avr - 21:58




Bang Bang he shot me down... Bang Bang I hit the ground

Jennalyn T. Callahan & Liam C. Radcliffe


© iwillbesoberandadult.tumblr & © le-gifsforyou.tumblr


    La journée avait été éreintante. Les étudiants avaient été éreintants. Ce que je voulais à cet instant était de me glisser sous mes draps et me reposer. Ne plus penser à rien. Mais je ne soupçonnais pas que ce n’était pas prêt de m’arriver ce soir. « Tu dois signer ces papiers, Em’ ! » J’avais beau avoir déménagé, ma vie n’avait pas changé d’un pouce finalement. J’étais toujours professeur, je n’avais toujours pas revu Jennalyn et Emily ne voulait toujours pas se rendre à l’évidence que notre mariage ne rimait à rien. Pourtant, j’étais convaincu qu’au fond d’elle, elle savait que j’avais raison. Mais elle n’avait connu que moi dans sa vie, alors elle pensait que c’était ça l’amour. Je la comprenais, je le croyais aussi avant de tomber amoureux de Jenna. Avant de me rendre compte que je n’aimais pas Emily de la même façon que j’aimais Jennalyn. Cette dernière m’avait fait découvrir l’amour, le vrai. Avec Emily, c’était l’amour facile, l’amour platonique, l’amour confort. Nous étions les meilleurs amis du monde, mais nous étions les pires époux du monde également. « Tu te rendras compte qu’au final, je ne te manque pas tant que ça. Je suis ton meilleur ami. » J’étais convaincu qu’elle finirait par le voir. La conversation dura quelques minutes de plus. En raccrochant le téléphone, je le posais sur la table et j’émis un soupir. Malgré le fait qu'elle n'acceptait pas ce divorce, Emily était une personne dont je tenais énormément. Elle était la première femme dans ma vie, et elle le serait toujours. Ça ne changerait jamais. Elle compterait toujours pour moi. Quoi qu'il en soit, toute cette histoire, c’était de la folie. Ça me dépassait totalement. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire. C’était trop. Trop de pensées défilaient dans mon esprit, il fallait absolument que je sorte, que je m’aère avant de devenir fou pour de bon. La nuit était presque tombée. A peine avais-je fait quelques pas à l’extérieur que je la vis. Je crus à une hallucination, ce ne pouvait pas être elle. Cela faisait des mois que nous n’avions plus eu de contact. Je savais qu’elle avait eu son diplôme, je voulais être avec elle. Je comptais même aller la voir chez elle afin de lui parler. Je ne pensais pas tomber sur elle. Elle était belle, même dans un jogging. Quelques secondes, nos regards se croisèrent. Si, c’était bien elle. Mon cœur battit plus fort, plus vite. Je m’arrêtais. J’avais l’impression que le temps était figé. Pourtant, ce n’était sûrement pas le cas puisque la jeune femme se prit un poteau. En la voyant chuter, je me dirigeais précipitamment dans sa direction, de l’autre côté du trottoir, afin de l’aider. Comme lors de notre première rencontre, elle m’avait subjugué. C’était comme si je retombais amoureux une seconde fois. Comme si je revivais ce coup de foudre. Notre coup de foudre. C’est avec un air de déjà-vu que je lui avais tendu la main pour l’aider à se relever. Le contact de sa peau contre la mienne me faisait toujours le même effet. Même après des mois sans la voir, elle me faisait toujours le même effet. « Bonsoir… » Je ne savais pas si elle était gênée de me voir après des mois de silence, si elle était en colère parce qu’elle n’avait aucune envie de me voir. « Bonsoir Jennalyn. » Je n’arrivais pas vraiment à discerner ce que le ton de sa voix signifiait. Quant à moi, j’avais voulu que mon ton reste normal, mais moi-même je n’avais pas pu contrôler un petit sourire signifiant que j’étais heureux de la voir. « Vous…Comment vas-tu ? » Nous avions vécu notre histoire cachés des autres. Et ceux qui disaient que pour vivre heureux, il fallait vivre caché étaient des menteurs. Aujourd’hui, tout ce que je voulais, c’était crier au monde entier que je l’aimais elle. Elle me manquait, chaque partie de mon corps était en manque d’elle. Chaque aspect d’elle me manquait. J’hésitais sur la réponse à donner quant à sa question. Je ne savais pas vraiment comment j’allais. Cela pouvait paraître ironique, ou totalement impossible mais j’étais incapable de définir ce que je ressentais. « Je vis seul désormais. J’ai demandé le divorce. Je… Ça va. Et toi ? » Epargnons lui la partie disant que ma femme refusait de divorcer. J’avais eu envie de lui dire à quel point elle me manquait mais ça aurait été sans doute inapproprié de le lui dire comme cela, soudainement. Finalement, je me moquais de lui dire comment j’allais. Je voulais savoir comment elle, elle allait. Et, au fond de moi, je voulais savoir si elle pensait toujours à moi. Tout comme moi je pensais à elle.



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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyDim 14 Avr - 13:34

Bang Bang, he shot me down...



Le simple fait qu’il prononce son prénom déclencha un frisson soudain chez la jeune femme, elle n’en avait tellement plus l’habitude, de le voir, en face d’elle, d’entendre sa voix. Rien quêtre en sa présence elle sentait son cœur se serrée un peu plus à chaque seconde qui passait…Il n’avait pas changé, toujours aussi séduisant, toujours ce même petit sourire qui la faisait complètement craqué autrefois, mais elle se refusait de flancher maintenant et lui montrer combien il la déstabilisait alors elle s’efforça de lui sourire à son tour en paraissant le plus naturel du monde. Ce qui franchement n’était pas très crédible vu qu’elle s’était quand même prit un poteau en pleine figure juste sous la surprise de le croiser. Je vis seul désormais. J’ai demandé le divorce. Je… Ça va. Et toi ? à ces mots Jenna se figea sur place, son sourire s’effaça d’un seul coup, elle le fixa sans réellement comprendre ce qu’il venait de dire « J’ai demandé le divorce » cette phrase tournait encore et encore dans sa tête sans vouloir s’arrêter, se répétant tant de fois qu’elle en perdait tout son sens. Qu….QUOI ?!!!! Pardon ?! Non, elle avait du mal entendre c’était impossible, jamais Emily ne se serait séparé de Liam, du moins pas la Emily dont il lui parlait quelque fois…Impossible. Et puis, pourquoi ? Pourquoi avoir demandé le divorce ? Jenna savait bien que tout n’allait pas fort dans son couple, leur liaison en étant bien la preuve mais jamais elle n’aurait imaginé qu’il se séparerait d’elle. Elle qui avait prié pour entendre ces mots durant deux ans maintenant qu’ils étaient là, juste comme ça, elle ne savait plus comment réagir, elle avait juste l’impression qu’elle allait s’évanouir sur place. Je suis désolé… lui dit-elle sans savoir si elle l’était vraiment, une part d’elle l’était certainement, voir un couple se séparer n’était jamais quelque chose d’agréable, pourtant au fond elle savait bien qu’elle trouvait ça mieux. Pas tellement pour elle car après tout ils n’étaient plus ensemble à présent, mais surtout pour Liam, car oui après tout ce temps elle se préoccupait toujours de lui, elle voulait qu’il soit heureux même si ce n’était pas avec elle. C’est ainsi, quand une personne comptait vraiment à vos yeux, peu importe que cela est été il y a une éternité, au final tout ce que vous souhaitez c’est qu’elle aille bien, qu’elle trouve le bonheur. C’est ce que Jenna ressentait pour Liam et c’est surement ce qu’elle ressentira toujours. Alors, s’il n’était plus heureux en ménage peut être que demander le divorce était mieux pour lui. Je vais bien, merci. Je vais peut être aller travailler à Londres l’année prochaine, enfin si j’arrive à décrocher le poste que je veux Liam l’avait toujours encouragé dans la voix qu’elle avait choisis, il avait toujours soutenu son talent, après tout il était son professeur à une époque. Pourtant tout cela n’était que des banalités d’usage, sans savoir pourquoi une certaine tristesse envahit la jeune femme. Ils étaient là à se parler de choses et d’autres sans que cela n’ait une réelle importance, cela marquait en quelque sorte la mort de ce lien si spécial qui les unissait autrefois, de ne plus se voir seulement se croiser, de ne plus discuter seulement demander des nouvelles de l’autre comme s’il était devenu un parfait étranger. Doucement elle baissa les yeux, n’osant plus vraiment le regarder en face, peut être aussi parce que ça lui rappelait trop toutes ses erreurs qu’elle avait commise avec lui C’es…c’est à cause de moi ? prononça-t-elle d’une voix à peine audible, elle n’avait pas besoin de préciser, il savait à quoi elle faisait référence…mais elle voulait juste savoir, si c’était sa faute, si c’était à cause d’elle qu’il demandait le divorce. Encore une fois elle avait l’impression que son être se déchirait en deux, une part d’elle voulait qu’il lui réponde que non, elle n’y était pour rien, ainsi elle n’aurait pas à se sentir coupable. Alors elle espérait aussi secrètement qu’il lui avoue que…Oui, c’était aussi de sa faute.


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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyMer 17 Avr - 12:54

    « Je suis désolée… » J’avais laissé échapper un petit rire. Je ne comprenais pas pourquoi elle était désolée. C’était ainsi. Les gens se mariaient, puis certains se séparaient. Et le plus souvent dans les cris, la colère, et la haine. J’avais la chance de demander le divorce à une femme que je ne détestais pas, loin de là. Emily était comme une bouffée d’air frais parfois, elle était toujours souriante. Un peu comme Jennalyn. Mais cette dernière avait quelque chose de plus, quelque chose qui me faisait de nouveau tomber amoureux d’elle à cet instant, alors que nous ne nous étions ni vus ni parlés depuis des mois. « Je vais bien, merci. Je vais peut-être aller travailler à Londres l’année prochaine, enfin si j’arrive à décrocher le poste que je veux » Je souris. Cette plus, beaucoup plus sincèrement que mon petit rire précédent. « C’est génial, Jenna. Tu le mérites. » Je le pensais réellement. Jenna était l’une de mes meilleures élèves. Elle était appliquée, minutieuse et surtout elle était passionnée. Tout comme j’avais pu l’être. La passion était quelque chose d’essentiel dans l’art, peu importe ce que vous y faisiez réellement. De véritable artiste à temps complet ou simple professeur d’histoire de l’Art comme moi. La passion faisait tout. Mais ce n’était pas simplement dans le domaine de l’Art. L’amour aussi, et, cela, je l’avais découvert grâce à mon ancienne étudiante. Aujourd’hui, cela pouvait paraître ridicule, j’étais plus vieux qu’elle, et ça aurait pu passer pour une crise comme j’étais marié depuis longtemps avec Emily. Mais, ce n’en était pas une. J’étais réellement tombé amoureux d’elle, et je voulais qu’elle me revienne. Je le voulais tellement. Je continuais. « Londres, en plus. » Londres était ma ville natale. J’y avais vécu jusque mes dix ans. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je ne l’aurais sans doute jamais quitté. Et j’y retournais souvent lors de mes vacances. Londres était pour ma ville, je me sentais bien là-bas. Jennalyn le savait, il nous arrivait de se confier l’un à l’autre. Et je me souvenais lui avoir parlé de mon amour pour mon pays natal, pour ma ville natale en particulier. Je me souvenais qu’elle m’avait dit, en riant, ‘on dirait que tu aimes plus cette ville que moi.’ J’avais ri. J’aimais cette ville, il était vrai, je l’aimais peut-être autant qu’elle. En fait, je m’imaginais bien là-bas avec elle. Je n’avais pas besoin d’en dire plus, elle savait ce que je voulais dire par ce ‘en plus’. Je l’avais toujours encouragée à poursuivre ses rêves, je ne pouvais être qu’heureux pour elle si cela se concrétisait. Elle baissa les yeux et je ne compris pas pourquoi elle voulait fuir mon regard. Bien sûr, avant nous avions dépassé le stade d’échanger des banalités. Mais il fallait bien reprendre quelque part, non ? Seulement, j’avais l’impression qu’il y avait autre chose dans son geste. « C’est…c’est à cause de moi ? » Heureusement qu’il n’y avait pas de bruits alentours sinon je ne l’aurais sans doute pas entendu. Pas besoin de préciser à quoi elle faisait allusion. Cela ne pouvait concerner que mon divorce. Il était peut-être légitime qu’elle se demande si c’était à cause d’elle. Seulement, je ne le voyais pas comme ça. Je ne le savais pas, et je ne le saurais jamais mais j’aurais peut-être demandé le divorce même sans avoir été amoureux de la jeune femme. Mais le fait était que c’était le cas. Ce n’était pas pour autant sa faute si j’en étais arrivé là. Je faisais mes propres choix. J’avais fait le choix de l’embrasser pour la première fois dans mon bureau. J’avais le choix de rester avec elle deux années durant sans demander le divorce. Tout ça, c’était mes choix. Ce n’était peut-être pas les bons. Peut-être. Ce que je savais, c’était que Jennalyn m’avait fait découvrir un tas de choses, un tas de sentiments et que jamais je ne regretterais d’être amoureux d’elle. Jamais. « Jenna, regarde-moi. » Je voulais voir ses yeux, je voulais maintenir son regard pour répondre à cette question. « C’est à cause de moi. Emily est… Elle est parfaite, mais je me suis rendu compte que nous n’étions pas des époux mais des meilleurs amis. C’est mieux ainsi. J’aime quelqu’un d’autre. » Ma dernière phrase avait été prononcée, comme sa question, de façon moins audible que le reste de ma phrase. Elle pourrait penser que je parlais d’une autre femme mais la façon dont je l’ai dit, la fixant, il y avait peu de chances pour qu’elle ne se doute pas que c’était bien d’elle que je parlais.
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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyJeu 18 Avr - 17:15

Bang Bang, he shot me down...



C’est génial, Jenna. Tu le mérites. à ces mots elle eut un léger pincement au cœur, c’était étrange de l’entendre la féliciter ainsi, elle était heureuse de le revoir et d’entendre de nouveau sa voix mais en même temps elle ne savait pas vraiment comment réagir face à tout ceci. Autre le fait qu’ils avaient été ensemble durant deux ans et avaient partagé beaucoup de choses Liam avait été avant tout son professeur et elle savait qu’il se réjouissait sincèrement de sa réussite, c’était aussi grâce à lui et à son enseignement qu’elle en était arrivée là. Liam était ce genre de professeur qui se donnait corps et âme à son travail, il était dévoué et à l’écoute de ses élèves, faisant tout pour leur apporter son aide et les faire progresser, et puis au-delà de ça Jenna avait toujours admiré son talent, car il en avait beaucoup, avant d’être un professeur c’était un artiste aussi et il était doué. La jeune femme avait beaucoup apprit de lui même s’il ne le savait pas forcément. Autrefois elle pouvait l’observer des dimanches après-midi entiers à peindre chez lui. Londres, en plus il n’avait pas besoin de lui préciser pourquoi il avait dit ça, de toute manière elle n’avait jamais eu besoin d’explications, ce n’était pas comme ça entre eux, parce qu’ils s’étaient toujours compris en un regard, à demi-mot, lisant parfaitement à l’intérieur de l’autre, c’est aussi pour cela que Jenna était si vite tombée amoureuse de cet homme. Avec lui elle n’avait pas besoin de faire semblant, de prétendre, tout était spontané, tout était fluide, une relation presque idyllique s’il n’y avait pas eut une ombre au tableau qu’on appelle « adultère » parce que c’était bien cela. Ils n’étaient pas un vrai couple et elle n’était pas avec lui, elle n’était que la maîtresse, celle qui volait le mari d’une autre en fin de compte. C’était surtout pour cela qu’elle l’avait quitté, pas parce qu’elle ne l’aimait pas mais parce qu’elle ne s’aimait plus, elle n’aimait pas celle qu’elle était devenue avec le temps. Elle le regarda un peu gênée, Londres était la ville d’origine de Liam, sa ville de cœur, son chez lui, là où il se sentait vraiment bien, c’était aussi pour cela qu’elle avait ce désir si présent d’aller y travailler, il lui en avait toujours dit tellement de bien que l’envie de partir y vivre un jour était née chez elle. A l’époque elle avait le fantasme naïf qu’ils iraient ensemble, qu’un jour peut être ils s’y installeraient tous les deux, elle se sentait bien bête d’avoir nourrit ce rêve enfantin, cela n’aurait jamais pu être et elle aurait dû s’en douter au fond. Maintenant, même si elle ne le fréquentait plus elle souhaitait toujours y aller, seulement pour elle et plus pour « eux » c’était là la différence. Oui, depuis trois ans maintenant je meurs d’envie d’y aller… dit-elle un peu nostalgique la tête emplit de leurs vieux souvenirs Et puis qui sait, après Berlin, peut être Paris…je n’ai toujours connu que Blue Hills, j’aimerais voir autre chose elle parvint à lui adresser un léger sourire avant de faire dévier de nouveau la conversation sur un sujet bien moins joyeux mais qui tourmentait la jeune femme depuis qu’il lui avait parlé de son divorce. Elle aurait pu faire comme si de rien n’était, continuer à parler de la pluie et du beau temps un long moment, Jenna était très forte quand il s’agissait d’éviter toute discussion fâcheuse ou gênante, mais avec Liam elle n’avait jamais été ainsi, elle n’avait jamais cherché à détourner le regard, à cacher ses sentiments, elle avait été vraie tout le long et elle tenait à le rester. Alors elle lui demanda si tout ceci était de sa faute, c’était surement égoïste mais elle ne voulait pas se sentir coupable d’avoir briser leur ménage bien qu’elle savait qu’il était trop tard pour avoir ce genre de préoccupations. Elle releva les yeux vers lui lorsqu’il le lui demanda, plongeant son regard dans le sien elle se sentit perdre pied, après tout ce temps il lui faisait toujours le même effet C’est à cause de moi. Emily est… Elle est parfaite, mais je me suis rendu compte que nous n’étions pas des époux mais des meilleurs amis. C’est mieux ainsi. J’aime quelqu’un d’autre. l’espace d’un instant Jenna paniqua à l’entente de sa dernière phrase, parlait-il d’une autre femme ? D’une autre femme qu’elle ? Finalement elle ne savait pas ce dont elle avait le plus peur, qu’il soit en effet retombé amoureux d’une autre ou tout simplement qu’il parle bel et bien d’elle, car dans ce cas là elle ne saurait trop comment réagir. Elle avait beau avoir tout fait pour refouler ses sentiments pour lui elle savait qu’ils étaient bel et bien là, quelque part, elle craignait de voir tout cela resurgir d’une manière ou d’une autre. Elle était déjà assez perdue comme ça. Et…cette autre femme, est-elle au courant ? la jeune femme sentait son cœur s’emballer en même temps qu’elle lui posait cette question, elle se doutait pourtant bien qu’il parlait d’elle, elle tournait autour du pot parce qu’elle était ainsi, à jouer avec les mots à lancer des regards lourds de sens. Elle frissonna quelque peu la nuit se rafraichissant, peut être n’était-ce pas une si bonne idée que ça finalement de sortir en débardeur, d’un autre côté elle n’était pas sensée s’arrêter, comme quoi le hasard parfois…
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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyVen 19 Avr - 22:26

    Elle me manquait. Plus je la contemplais, plus cette évidence s’imposait en moi. Ce n’était pas seulement elle, c’était tout ce qu’elle provoquait en moi. Notre relation était tellement évidente. C’était tellement sincère entre nous, si naturel. Si seulement je n’avais pas été marié, le seul ‘problème’ aurait été le fait que notre amour était interdit parce que j’étais son professeur, mais, aujourd’hui, nous serions sans doute heureux comme jamais. Ce n’était pas le cas, elle avait été la maîtresse. Jennalyn m’avait quitté pour cette raison. Je ne l’avais pas accepté. Je n’avais pas eu le choix. En un instant, c’était fini. Dans ses yeux, j’avais lu autant que tristesse que j’en éprouvais mais, au fond, je le savais, elle n’avait pas le choix. Pour elle-même, elle devait me quitter. Je m’étais presque persuadée que c’était pour le mieux. Mais Birdy m’avait ouvert les yeux. Ça ne pouvait pas durer, je méritais d’être heureux, pleinement heureux. Alors, j’avais suivi le conseil de la seule personne qui comptait réellement pour moi dans ma famille, j’avais demandé le divorce et, à présent, j’allais tenter de récupérer la femme que j’aimais vraiment. Je ne m’attendais simplement pas à la rencontrer dans de telles circonstances ; la nuit alors qu’elle était en train de courir en débardeur. On ne savait pas comment notre vie allait se dérouler, c’était fait de hasard parfois. Ce soir, en tout cas, ça l’était. Je ne savais simplement pas encore si le hasard allait m’être favorable ou non. « Oui, depuis trois ans maintenant je meurs d’envie d’y aller… » Je souris. Oui, je me souvenais, elle m’avait fait part de cette envie. Envie inspiré par mon histoire ? Par mon amour pour Londres ? Je n’en étais pas sûr. L’infime partie prétentieuse de moi le croyait. Je ne pus m’empêcher de reconnaître également une pointe de nostalgie dans sa voix. Inconsciemment, je me dis alors que, peut-être, elle aussi avait déjà imaginé qu’on irait ensemble. A l’époque, et j’avais l’impression que c’était toujours le cas, nous nous comprenions sans avoir à nous parler, à nous justifier, à expliquer. Il était alors possible que nous nous étions fait la promesse inconsciente d’aller vivre là-bas tous les deux. Lorsqu’elle m’avait parlé de son envie d’y aller, ou encore quand je lui avais évoqué mon envie de retourner y vivre un jour. Jennalyn était devenue mon nouveau rêve. J’aurais sans doute pu aller au bout du monde avec elle. L’important était d’être avec elle. Peu importe l’endroit, c’était la personne avec qui on était, la personne que l’on aimait qui était vraiment essentiel. « Et puis qui sait, après Berlin, peut être Paris… Je n’ai toujours connu que Blue Hills, j’aimerais voir autre chose » J’avais répondu à son sourire. Je n’avais pas connu beaucoup d’endroit non plus. Londres, Blue Hills. C’était les deux villes de ma vie. « Je comprends. Je suis certain que tu aimeras Londres. » Oui, j’en étais certain. Londres était une ville magique, il y avait toujours quelque chose à y découvrir. J’avais beau y être né, j’avais beau avoir passé les dix premières années de ma vie dans cette ville, et y retourner dès que je le peux, je trouvais toujours de nouveau endroit à aller visiter. Ou, je retournais même aux endroits que je connaissais, simplement pour m’y poser, pour réfléchir. Y aller me permettait de me ressourcer. Je m’étais habitué à Blue Hills, à ses rues. Comme cette nuit, j’avais éprouvé l’envie de me balader, m’aérer l’esprit. « Et…cette autre femme, est-elle au courant ? » Je redoutais légèrement cette question. Quelque chose en moi me disait que je ne devais pas lui dire tout ce que je ressentais, qu’elle était sans doute passé à autre chose. Mais ça m’était impossible, autre chose, de bien plus fort, me poussait à aller vers elle, à lui dire ce que je ressentais pour elle, ce que je ressentirais toujours pour elle. La voyant frissonner, j’avais retiré ma veste et l’avait posée sur ses épaules, délicatement. « J’espère qu’elle est au courant. » Je l’avais regardée tellement intensément à cet instant. Rapidement, sans doute pour ne pas qu’elle ait le temps de réfléchir ou de reculer, je m’étais approchée d’elle et j’avais posé mes lèvres sur les siennes. J’avais l’impression de ressentir les mêmes sensations que lors de notre tout premier baiser. Je le sentais passer dans tout mon corps. Je me reculais. « Je t’aime, Jenna. Je t’aime et je sais que je t’aimerais toujours. » J’avais légèrement souri. J’étais plein d’espoir. Et, en même temps, quelque chose en moi s’attendait à ce qu’elle me repousse, à ce qu’elle me dise que c’était trop tard. Je ne savais pas l’expliquer, c’était une sensation vraiment étrange. Mon cœur était partagé. Mon esprit était partagé. Je ne savais vraiment pas quoi penser, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je m’attendais à rien, ou, peut-être que le terme exact serait à tout. J’avais l’impression d’être un adolescent connaissant ses premiers émois. Pourtant, j’avais presque trente-six ans. J’avais beau n’avoir connu qu’une femme –enfin, disons plutôt deux en comptant la magnifique jeune femme qui était devant moi-, j’étais loin d’être un adolescent. Pourtant, j’étais confus et perdu tel un adolescent. C’était plutôt déstabilisant. J’avais légèrement souri pourtant. Un sourire qui dénotait sans doute mon amour mais aussi mon inquiétude quant à son éventuelle réponse. « J’aimerais tant te faire visiter Londres. » Elle savait à quel point cette ville me tenait à cœur. Ça pouvait paraître ridicule comme phrase, mais, dans nos têtes, dans nos cœurs, pour nous deux, ce n’était pas qu’une phrase anodine. Elle était pleine de sens.
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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyMar 23 Avr - 18:08


Et tout ça finalement peut être que c’était trop compliqué, il y avait une sorte de gêne, gêne qui leur était inconnue auparavant, peut être que leur relation était cachée mais elle était spontanée, sans petite fioritures qui pourrait tout gâcher, là il y avait une fausse franchise dans les non-dits, elle parlait de Londres, il savait où elle voulait en venir. Une ville magique ? Bien entendu, mais la réalité était que Jenna avait eu ce rêve d’abord à cause de lui, pour lui avant qu’il soit pour elle. C’était le leur, pas le sien, il avait toujours voulu retourner y vivre et elle nourrissait secrètement l’espoir qu’elle l’accompagnerait le moment venu. Etre là-bas seule n’aurait plus grand-chose de magique en fin de compte. Elle désirait partir pour fuir ses problèmes mais cela ne marche pas ainsi, le passé nous rattrape un jour ou l’autre et elle en avait la preuve devant elle. Plus elle le regardait et plus elle sentait ses sentiments l’envahir de nouveau, elle voulait tout contenir, elle ne voulait pas se laisser aller mais c’était incontrôlé. Puis vint la question fatidique, elle lui demanda si la femme en question était au courant, si à ce moment précis elle avait pu s’échapper de son corps pour se mettre une bonne paire de claque elle l’aurait fait sur le champ ! Etait-elle vraiment sûre de vouloir entendre la réponse ? S’il lui apprenait qu’il parlait d’elle elle ne saurait vraiment quoi répondre et s’il ne parlait pas d’elle, s’il parlait d’une autre femme ? Mon Dieu…Liam était tombé amoureux d’une autre femme…rien qu’à cette supposition Jenna frissonna complètement terrorisée par cette possibilité qui n’était pas si improbable que cela, son corps réagissait automatiquement sans que son esprit ne suive, se persuadant lui-même que cela pourrait être mieux. J’espère qu’elle est au courant lui dit-il en déposant doucement sa veste sur ses épaules, il avait surement remarqué son frissonnement, Liam n’avait pas changé, égal à lui-même il se montrait toujours prévenant. Quand, sans qu’elle ne s’y attende ses lèvres vinrent effleurer les siennes dans un baiser rapide et tendre, à ce geste son cœur rata un battement et elle fut prise d’un vertige soudain. C’était comme se réveiller après des mois d’absence, elle avait presque oublié l’effet de son contact sur son corps, le goût de ses lèvres, la douceur de ses mains, c’était étrange et tellement surprenant qu’elle en resta figée sur place durant plusieurs minutes. Un sourire se dessina sur les lèvres de Liam Je t’aime, Jenna. Je t’aime et je sais que je t’aimerais toujours. voilà, les mots étaient tombés d’un seul coup la frappant de plein fouet, Jenna resta muette, complètement et incroyablement muette, elle avait l’impression que le temps s’était arrêté l’espace d’un instant. Pendant près de deux ans qu’avait duré leur idylle il y avait eu tellement de choses qui s’étaient mis entre eux, leur différence d’âge, le statut de professeur de Liam, son épouse et à présent que plus rien de cela ne les empêchaient d’être ensemble Jenna ne savait seulement plus quoi éprouver ou penser, à dire vrai elle était complètement perdue. Une larme roula sur sa joue, pas vraiment une larme pour exprimer sa peine mais non plus une larme de joie, elle était juste déboussolée, c’était trop à encaisser en une seule fois. Parfois l'amour ne suffit pas. Il peut couler de tous les côtés, il peut déborder du cœur à en noyer le monde, y a rien à faire. On ne lui demande rien, on le fuit même mais l'amour nous tombe dessus, ou on tombe sur lui, ça revient au même. Généralement on ne choisit jamais, on ne se dit pas « tient ça va être lui pour qui je vais pleurer, lui pour qui ma tête va tourner, et pour qui mon cœur va faire de la place ». Déjà quand l'amour nous tombe dessus on ne pense pas à la souffrance, on ne pense pas à sa mort ; il y a trop d'euphorie, d'espoir et de vacarme en nous. Bref, elle ne l'avait pas choisi, et puis même si tel avait été le cas, sa souffrance aurait-elle été différente ? Peu importe d'où il était venu, par où il est entré. Il était là, assit au sommet de son organe à boire le peu d'amour qu’elle avait à partager. Mais non, c'était trop simple, ça ne valait pas tout ce qu’elle pouvait s'imaginer, toutes ces histoires qu’elle s’était inventées. Ce n'était pas l'amour digne de rêves, c'était pas l'osmose, ni l'évidence. C'est comme on dit un amour de jeunesse, de pacotille, un amour maigrelet qui, l'on croit, nous brise le cœur, mais qui à peine ne le craquelle, le fait trembler. On n'a pas soulevé les montagnes, on n'a pas défié le vent, on ne s'est pas non plus frotté à se laisser porter par le courant. Elle avait lâché sa main, parce que c'était trop dur, c'était trop rien. Parce que de l'amour il y en avait, mais ce n'était qu'en surface, ce n'était qu'apparence. Si fort et si grand qu'ils en étaient aveugles.J’aimerais tant te faire visiter Londres à ces mots et dans un geste inattendu Jenna passa ses mains autour de son cou et lui rendit son baiser, l’embrassant plus intensément cette fois, encore sous l’emprise du moment avant de s’éloigner en riant, un rire nerveux et non joyeux, elle fit les cent pas dans la rue complètement perplexe Ha non, non non non, tu ne peux pas me dire ça, pas maintenant, pas après tout ce temps où j’ai espéré, j’ai rêvé ces mots pendant près de deux ans où tu étais marié ! Même après, je t’ai quitté mais chaque matin je m’exerçais à admettre trois choses impossibles : il reviendra, il reviendra, il reviendra. J’ai arrêté, et là tu me dis ça, c’est trop injuste… Finalement elle s’arrêta de rire, passant de l’énervement à la tristesse en une fraction de secondes, peu importait qu’elle pète un plomb maintenant le quartier était désert alors elle pouvait bien hurler au monde sa frustration qui l’entendrait ? Mais arrête, ne me dis pas que tu sais que tu m’aimeras toujours. Et puis savoir comment ? Aimer comment, comme ça ? C'est si paradoxal, cet amour là, ce que je vis là. Je n'y crois plus, ça n'a pas marché une fois, ni deux fois, je sais bien que désormais tout est mort. Et ce doit être mieux comme ça, il faut que ça se finisse, pour toi comme pour moi. Je suis partie, mais il ne faut pas croire que c'est facile de mon côté, que le soleil brille et que j'ai tout oublié. Qui sait, je galère peut-être plus que toi. Je le sais que je t'aime encore, je te vois partout, du moins je le voudrais, je pense à toi sans le savoir, sans le vouloir, sans m'en rendre compte. J'ai mal quand j'y pense, il y a ces quelques souvenirs, ces espoirs, ces images, ces odeurs. Je suis jalouse, parano, déçue de ce qu'on a pas été, je reste sur ma fin, et n'accepte pas qu'elle soit là maintenant, et mienne. Je respire mal, et ne veux plus dormir, ni même aimer. Mais comment me soigner... quand je suis dans tes bras je veux fuir, que tu oublies que j'existe… son ton baissa, elle avait débité cela avec une rapidité folle, vomissant ce flot de paroles sans pouvoir s’arrêter. A bout de souffle elle se rapprocha de lui, croisant son regard de nouveau avant d’attraper doucement sa main dans les siennes …Quand tu n'es plus là je cherche à te faire sentir ma présence, je veux que tu me vois, je veux que tu me veuilles. Encore.
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MessageSujet: Re: Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam   Bang Bang he shot me down...Bang Bang I hit the ground ❥ Jennaliam EmptyMar 30 Avr - 12:47

    Jennalyn m’avait embrassé en retour. Je n’avais pas rêvé, elle l’avait fait. Si intensément. C’était comme si j’avais perdu le contrôle de mon esprit, lorsqu’elle avait passé ses mains autour de mon cou. Je ne me contrôlais plus, j’étais à elle. Au fond de mon cœur, je savais que je serais à elle toute ma vie. Au diable les préjugés, mis à part notre différence d’âge, nous n’avions plus aucune interdiction pour contrecarrer notre amour. Je n’étais plus son professeur désormais, et j’avais entamé une procédure de divorce. Et même si Emily n’était pas d’accord, je me sentais libre. Libre comme je ne l’avais jamais été. Je ne voulais pas faire souffrir ma femme –mon ex-femme-, je l’aimais vraiment, mais notre mariage était terminé, et il faudrait qu’elle se rende à l’évidence. Je savais que c’était dur pour elle de le lui montrer en affirmant mon amour pour une autre. Mais, lui expliquer pourquoi notre amour n’était que pur et platonique ne servait à rien, Em’ était persuadée que notre amour était le vrai, l’unique. Avec le baiser qu’était en train de me donner Jenna, je pouvais sans mal affirmer que le vrai amour, l’unique, il était, non pas avec mon ex-femme mais avec elle. Pourtant, lorsque la jeune femme s’éloigna de moi avec ce rire, un rire nerveux qui me glaça le sang, qu’elle commença à faire les cent pas, je sentais que ce qu’elle allait me dire ne serait peut-être pas facile à entendre. « Ha non, non non non, tu ne peux pas me dire ça, pas maintenant, pas après tout ce temps où j’ai espéré, j’ai rêvé ces mots pendant près de deux ans où tu étais marié ! Même après, je t’ai quitté mais chaque matin je m’exerçais à admettre trois choses impossibles : il reviendra, il reviendra, il reviendra. J’ai arrêté, et là tu me dis ça, c’est trop injuste… » De la colère, voilà tout ce que j’entendais dans sa voix. Lui dire que je l’aimais, je lui disais. Mais, il était vrai que nous n’avions jamais vraiment parlé de projets tous les deux. Nous parlions de projets à chacun, et j’avais l’impression qu’à demi-mots, nous projetions tout ça pour nous deux. Peut-être aurait-il fallu nous le dire, et pas seulement croire le comprendre dans les yeux de l’ordre. Je n’en savais rien. Ce qu’elle me disait, j’avais du mal à tout encaisser, à tout comprendre. J’avais ouvert la bouche pour répondre. Mais je n’en avais pas eu le temps, elle avait arrêté de faire son rire étrange et elle avait repris la parole. « Mais arrête, ne me dis pas que tu sais que tu m’aimeras toujours. Et puis savoir comment ? Aimer comment, comme ça ? C'est si paradoxal, cet amour-là, ce que je vis là. Je n'y crois plus, ça n'a pas marché une fois, ni deux fois, je sais bien que désormais tout est mort. Et ce doit être mieux comme ça, il faut que ça se finisse, pour toi comme pour moi. Je suis partie, mais il ne faut pas croire que c'est facile de mon côté, que le soleil brille et que j'ai tout oublié. Qui sait, je galère peut-être plus que toi. Je le sais que je t'aime encore, je te vois partout, du moins je le voudrais, je pense à toi sans le savoir, sans le vouloir, sans m'en rendre compte. J'ai mal quand j'y pense, il y a ces quelques souvenirs, ces espoirs, ces images, ces odeurs. Je suis jalouse, parano, déçue de ce qu'on a pas été, je reste sur ma faim, et n'accepte pas qu'elle soit là maintenant, et mienne. Je respire mal, et ne veux plus dormir, ni même aimer. Mais comment me soigner... quand je suis dans tes bras je veux fuir, que tu oublies que j'existe… » Il fallait que j’assimile tout ce qu’elle venait de me dire, tout ne me venait pas à la tête. Seuls quelques mots me parvenaient. Je devais répondre. Dire quelque chose. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. « Tu te trompes. » J’avais presque murmuré, presque supplié même. Je la suppliais de ne pas nous abandonner, de ne pas nous laisser tomber. Je n’avais pas voulu qu’elle me quitte en premier lieu, mais, aujourd’hui, je voulais encore moins qu’elle laisse tomber notre amour. Il était impossible pour moi de laisser tomber. Quelques mois que nous ne nous étions pas vus et pourtant mon amour était toujours là. « Tu peux pas dire que ça marchait pas. Ça marchait entre nous. Jenna, ça fait des mois qu’on s’est pas vus et je t’aime toujours. Voilà pourquoi je sais que je t’aimerais toujours. Ça fait des années que je suis mariée, et j’ai jamais ressenti pour elle ce que tu m’as fait ressentir pour toi. Voilà pourquoi je sais que je t’aimerais toujours. Ma femme est ma meilleure amie alors que toi, toi, tu me ressentir tellement de choses. Voilà pourquoi je sais que je t’aimerais toujours. Jamais j’oublierais que t’existes parce que je t’aime. Que tu le veuilles ou non, je t’aime tellement. » Je m’étais arrêté, j’avais dit cela d’une traite, j’étais presque à bout de souffle. Je ne savais pas quoi dire pour la retenir, pour lui faire comprendre. Après tout, peut-être que je n’avais pas les moyens de la retenir. Peut-être savait-elle que nous étions perdus d’avance parce qu’elle ne voyait aucune bonne raison de revenir près de moi. Alors que j’avais dit tout cela, nos regards s’étaient croisés, elle m’avait pris la main. « Quand tu n'es plus là je cherche à te faire sentir ma présence, je veux que tu me vois, je veux que tu me veuilles. Encore. » Si elle savait à quel point je la voulais. Je me rendis compte que ce qu’elle venait de dire s’appliquait également à moi. Depuis des mois, nous n’avions eu aucun contact. Pourtant, je voulais qu’elle me veuille encore. Dire que je m’étais voilé la face, que j’essayais de me dire que notre rupture était pour le mieux, j’avais même voulu réessayer de sauver mon mariage. Mais tout ça, c’était des leurres, j’essayais de me cacher derrière ces excuses, pour ne pas avoir à me poser des questions, à souffrir ou que sais-je encore. Il n’y avait que Birdy pour savoir ce qu’il y avait au fond de moi, pour m’avoir mis face à mes sentiments. Je la remerciais pour ça. Et, en même temps, je lui en voulais. Parce que si jamais Jenna ne voudrait de moi alors je me retrouverais comme un con, et c’était tout. Je serrais un peu plus la main de Jenna. « Si tu savais à quel point je te veux. » J’étais sincère et cela se ressentait dans ma voix qui tremblait. J’étais un homme plutôt confiant mais face à Jenna, je redevenais un adolescent, incapable de se ressaisir. « J’habite à deux pas, il fait froid, on pourrait discuter dans mon appart’, qu’en dis-tu ? » Je n’avais nullement l’intention de profiter de la situation, ce que je disais était vrai, il faisait frais à mesure que la nuit était complète, et comme mon appartement n’était qu’à quelques mètres, il serait sans doute plus facile de discuter au chaud. « Juste pour parler. » Encore une fois, je la suppliais presque.



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