nom : Radcliffe - qui est le nom de mon mari, Liam- et Abbott - mon nom de jeune fille. → prénom : Emily, Leah. → âge : 35 ans et bientôt 36. → date et lieu de naissance : Le 28 octobre 1977 à Blue Hills → métier/occupation : Chirurgien. → origines : Britanniques par mon père, et américaines par ma mère. → statut civil : En instance de divorce. → groupe : Romeo et Juliet. → avatar : Jennifer Morrison.

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? Eh bien j'adore montrer aux autres que je suis capable de beaucoup de choses ! Quand j'étais petite, une fille de ma classe m'a demandé si j'étais cap ou pas de monter sur ma chaise alors que la maitresse écrivait au tableau. J'ai explosé de rire et je suis montée sur ma chaise, sans pour autant oublier qu'il y avait une punition à la clé... 2. Quel a été votre tout premier pari ? A cette époque, j'étais toute petite, je devais avoir cinq ans, quelque chose comme ça. Ma voisine m'avait défiée d'aller embrasser le garçon le plus beau de la classe dont j'étais amoureuse. Je n'ai pas hésité à le faire ! On avait parié un paquet de bonbons et en plus, ce n'était pas désagréable de faire un bisou sur la bouche du garçon qu'on aime. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? En fait, il y a bien un pari que j'ai regretté. J'étais assez jeune, je venais de rentrer à l'université et je suis passée à l'étape du bizutage avec un peu de difficultés. Certains étaient attachés sur une chaise sur la route et on m'avait forcée à "m'alcooliser" ou à tirer sur un joint. Le choix était vite fait - bien que je ne supporte aucun des deux en temps normal -, j'avais pris une cuite pour être bien intégrée dans ma classe qui était à dominante masculine. Mes toilettes en ont vu la couleur d'ailleurs...!

Ambitieuse, intelligente, sociable, loyale, bienveillante, charismatique, sensible, énergique, compréhensive, modeste, lucide, douce, aimante. ◇ Bavarde, trop franche, têtue, susceptible, maladroite, ironique, jalouse, un peu trop protectrice. ◇ J’ai toujours de l’espoir pour sauver mes patients et je ne supporte pas de les voir mourir, jamais je n’ai réussi à m’y faire. ◇ J'ai peur de la mort. ◇ × J'aime énormément lire. ◇ Je ne peux pas résister au chocolat ◇ J'aime aller courir très tôt le matin ou très tard le soir. ◇ Je cours très souvent après le temps. ◇ J'adore danser. ◇ Je chante sous la douche, la plupart du temps : Take my Breath Away◇ Je crois toujours au prince charmant. ◇ Dès que j’arrive au travail, j’ai pour habitude d’aller me chercher un café bien chaud, peu importe la température qu’il fait dehors. ◇ On me surnomme Emy, Em ou Leah, seulement si on est assez proche de moi. ◇ Je n'ai jamais compris les gens qui devenaient odieux tout ça parce qu'ils ont de l'argent. ◇ J'adore les hommes qui ont le sens de l'humour et qui me surprennent. ◇ Je suis issue d'une famille aisée ; mon père est britannique, ma mère est d'origine américaine. ◇ Je hais les traditions de mon milieu d'origine, j'aurais préféré venir d'une famille normale.

pseudo Emy. → âge 16 ans. → comment as-tu connu le forum Bazzart powaaaa. → avis sur le forum Excellent :yessssss: . → personnage inventé ou scénario Scénario de Liam :heaart=: . → dernier mot Moi aussi je veux être un cannette !.

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Les années au lycée ont passé assez rapidement. Sans me vanter, j’avais un bon relevé trimestriel et cela faisait la fierté de mes parents. Ils pensaient que j’aurais pu faire une grande école de sciences politiques pour devenir ministre ou je ne sais quoi du même genre. Or, cet avenir ne me convenait pas du tout. Toutes les portes m’étaient ouvertes et je comptais bien faire quelque chose qui me plairait tout au long de ma vie. Je savais depuis toujours que je rêvais de sauver la vie des autres, c’est-à-dire, me lancer dans la médecine. C’est vrai, il y avait beaucoup de grandes écoles privées dans lesquelles j’aurais pu m’inscrire sans souci mais je ne voulais pas aller là-bas, me retrouver à nouveau avec ces gens fiers qui ne supportaient pas de porter un vêtement à moins de deux mille dollars. Je choisissais alors une université de sciences, pour sa mixité mais aussi pour ses bons résultats aux concours et aux examens de fin d’année. Je passais les meilleures années de ma vie là-bas, j’étais fascinée par ce que j’étudiais et je rêvais de pratiquer, d’être enfin chirurgien. Mes parents ne toléraient pas que je veuille aller dans le public avec les « petites gens », ceux de Liam ne voulaient pas non plus accepter que leur fils désirait être professeur. Pourtant, exercer ce métier n’est pas une honte, je trouve que la notion de partage du savoir est très belle. Notre milieu, ou plutôt, nos parents respectifs avaient décrété que si Liam et moi désirions poursuivre nos études – après le lycée - de cette manière, il nous faudrait nous marier. C’est vrai, le mariage, c’est une belle chose, mais pas quand on vous l’impose de cette façon. Il faut avouer que j’y étais beaucoup plus consentante que lui, vu que je l’aimais jusqu’à l’infini. Je voulais vraiment passer ma vie à ses côtés, et qu’on ait des enfants.

Nous avions dit chacun notre tour : « Oui je le veux. » Je trouvais que c’était beaucoup trop tôt, il aurait fallu beaucoup plus de préparation. Je n’arrêtais pas d’angoisser depuis que j’étais au courant que je devrais revêtir la robe blanche traditionnelle. Je savais que j’aimais Liam, de plus, on dit qu’un mari doit aussi être notre meilleur ami, un confident. Heureusement que je n’étais pas tombée amoureuse d’un autre homme durant ces années… J’avais vraiment l’impression d’avoir rencontré le bon, le prince charmant. C’est le rêve de toutes les filles et le mien se réalisait ! Je me demandais d’ailleurs si je n’avais pas commencé à avoir des sentiments plus forts qu’une amitié solide comme je le pensais avant d’entrer au lycée.

Quelques années plus tard, notre relation volait en éclats. Je soupçonnais Liam de me tromper et tout pouvait me le faire croire. Je ne suis pas « trop bonne, trop conne », comme on dit. Je sentais quelque chose et rien ne pouvait me détourner de ce que je pensais à ce propos. Moi qui étais calme d’habitude, je ne pouvais pas me retenir, je devais lui dire. C’était toujours mon meilleur ami, non ? Je trouvais que la notion de fidélité était obligatoire pour un bon mariage, mais dans ce cas, comment avoir confiance ? On pouvait tout se dire depuis des années et désormais, ça avait changé. Il me disait en me regardant « Emily, ça suffit maintenant. » . Ça suffit. Quelle situation humiliante ! C’était à lui d’arrêter de voir cette femme… De m’aimer comme il se doit… ! Jamais je n’aurais été capable de le trahir. « J’en ai marre. Qu’est-ce qu’on fait ensemble ? Tu peux me le dire, toi ? Nous avons écouté mes parents, tes parents, rien d’autres » , tiens, je me le demande aussi… C’est vrai ! Pourquoi avoir écouté nos parents tout ça parce qu’ils voulaient nous empêcher de mener notre vie comme on l’entendait ? Je fronçais les sourcils. J’étais persuadée qu’il avait tort. Etait-il en train de me dire qu’il m’aimait de moins en moins ? « On s’aimait. » Je n’avais pas cessé de l’aimer depuis tout ce temps, depuis ce jour où nous nous étions dits oui et il me traitait comme ça... « Tu vois. Écoutes toi, Em’ ! On s’aimait. Point. » Pourquoi disait-il une chose pareille ? Je lui disais encore « je t’aime ». « Moi aussi, je t’aime. Mais, ce n’est pas l’amour que l’on croit. » Oui, on en était arrivé là, comme tous ces couples qui se déchirent. Je tentais de l’interroger du regard, j’étais surprise parce qu’il venait de dire, ça n’avait aucun sens. Alors il ne m’aimait pas de la même façon ? C’est ridicule… Je ne voulais pas qu’on se sépare, il se trompait. D’un côté, je sais que j’ai bien fait d'avoir écouté mes parents, sinon je serais passée à côté de l’amour, même si notre couple battait de l'aile. Je ne voulais pas que tout s’écroule, c’était impossible que notre histoire se finisse à cause d’une petite dispute ou d’un malentendu, je lui disais la vérité : « Tu te trompes. » Il ne me répondait pas, puis il m’embrassait sur le front avant de m’informer qu’il avait cours. Je n’essayais pas le retenir, j’avais tellement peur qu’il aille la retrouver…

Lorsqu’il rentrait à la maison, j’étais moi-même déjà dans le salon, installée tranquillement dans le canapé avec un bon livre. J’étais tellement heureuse de le retrouver ! J’attendais son retour depuis qu’il était parti en fait. Je levais les yeux lorsqu’il m’annonçait : « On peut pas continuer comme ça, Em’ » . Evidemment, je ne voyais pas de quoi il voulait parler. C’était étrange qu’il dise ça. Il ne me donnait pas d’explications alors je lui en demandais. « Qu’est-ce que tu veux dire, Liam ? » « Je t’ai trompée, Emily. Avec une de mes étudiantes. Elle m’a quitté. » Bon, je tentais de garder mon calme. Je ne pouvais pas admettre qu’il trahisse la confiance que je lui faisais aveuglément depuis tout ce temps. Avec une de ses étudiantes… J’espérais qu’elle était majeure ou il risquerait d’avoir de graves problèmes avec la justice. Je leur en voulais, je me sentais… Il n’y a pas de mot pour ça. Mais je ne serais pas du genre à les dénoncer pour autant. Je ne serais pas rancunière pour autant envers l'homme que j'aime, même après ça. J’essayais de sourire. Bizarrement, je pouvais tout lui pardonner. Il aurait pu tuer quelqu’un ou faire des choses horribles que je le protégerais encore. « Je sais. J’te pardonne. » C’était la vérité et il n’avait pas l’air d’en avoir conscience. « Non, tu peux pas faire ça. Je t’ai trompée ! Je suis tombé amoureux d’elle, je l’aime. » Il l’aime… Et moi alors ? M’a-t-il oubliée ? Je savais que j’avais rencontré l’homme de ma vie et il disait en aimer une autre. Se souvenait-il de tout ce qu’on a traversé ensemble ? Je le suppliais, je voulais le garder auprès de moi et je ne lui en voulais pas tant que ça, même si ça me faisait mal. Il ne pouvait pas me quitter pour elle, il faisait erreur. Il m’aimait, je l’aimais, c’est tout. Peut-être qu’il essayait de me tester ? Non, ce n’est pas vraiment son genre… « Laisse-nous une seconde chance. On la mérite, tu crois pas ? » « S’il te plaît. » Je posais mes lèvres sur les siennes, comme pour le rassurer, pour lui montrer que je me fichais qu’il m’ait trompée, même si j’étais jalouse au point de faire un crime passionnel. J’aurais pu me tuer pour lui, pour son bonheur. En fait, je ne pouvais pas vivre dans un monde où il n’existait pas. S’il me quittait… Ce serait pire que la fin du monde.

Quelques mois après, je le vis poser des papiers sur la table. Ça voulait dire : bon, tu signes, et on refait chacun notre vie de notre côté. Après tant d’années… J’avais peur. Je craignais qu’il soit sérieux. Encore une fois, notre histoire ne pouvait pas se finir comme ça… Nous étions juste dans une mauvaise passe. C’est vrai, il avait fait une erreur de me tromper avec elle, mais n’y étais-je pas pour quelque chose ? Etait-il si malheureux à mes côtés ? « Cette fois, ma décision est prise, nous devons divorcer. » Je n’appréciais pas qu’il ait fait faire les papiers du divorce dans mon dos. Je croyais vivre un cauchemar, il fallait que je réveille. Morphée est vraiment sadique de me faire ça… « Non. » Il avait vraiment l’air pressé de me quitter pour elle. Qu’avais-je fait pour mériter ça ? Je n’avais pas l’impression d’être une mauvaise épouse. Je lui disais clairement ce que je pensais après son « Pardon ? » : « Je ne veux pas divorcer. » . J’avais fini par quitter la pièce, pour le laisser réfléchir. A partir de ce jour-là, il avait décidé de faire chambre à part. Encore quelques jours après, il avait trouvé un appartement et j’étais restée dans la maison que je comptais bien vendre une fois les papiers signés, si j’arrivais à prendre la décision. Je n’arriverai pas à oublier tout ce qu’on avait vécu car je ne pouvais pas. Mes sentiments étaient bien trop forts pour que je tourne la page aussi facilement. J’étais persuadée que je n’arriverai pas à me reconstruire après le divorce… Je savais au fond de moi, que je ne pouvais pas être égoïste. Je ne pouvais pas le garder alors qu’il cherchait sans cesse à s’enfuir, il faudrait bien que je signe les papiers, pour son bonheur. Après cette étape difficile, je n’aurais plus qu’à travailler sans relâche et laisser mes problèmes à la maison.

Un soir, j’étais à l’hôpital, il était à peu près vingt heures et le nombre de personnes ayant besoin des services des urgences ne s’était pas vraiment réduit. C’était vraiment la folie, des incendies, des accidents domestiques ou bien routiers… Il y avait tous les cas possibles et imaginables. J’avais fait plusieurs opérations de suite cet après-midi, et je craignais tout de même de perdre ma concentration si je devais en refaire d’ici peu. Une infirmière venait me donner le dossier d’un patient, je lu son nom à voix basse, il se nommait Evan Hayes et je vis qu’il souffrait d’une énorme coupure… Je me demandais comment il s’était fait ça. Avait-il voulu se suicider ? C’était bien trop large pour qu’il se soit fait cette blessure seul. J’étais vraiment inquiète à son sujet, comme pour tous mes patients mais celui-ci avait l’air d’avoir besoin d’une aide particulière. Il ne me restait plus qu’à veiller convenablement sur lui, dorénavant. Il ne me restait plus que ça à faire, en plus d’essayer de sauver mon couple.

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