nom : Gatz. → prénom : Ilena. → âge :24 ans. → date et lieu de naissance : Le 21 juin 1988. Lodi, Italie. → métier/occupation : Caissière dans un cinéma. → origines : Italiennes et germaniques. → statut civil : Célibataire. → groupe : Picasso. → avatar : Lana Del Rey.

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? C'est vraiment mon truc, je prends mon pied comme pas possible avec ce jeu. Vraiment, sans ça, je m'ennuierais vraiment, alors vraiment, je le clame, relever des défis à longueur de temps, ça ne me pose aucun problème. Je suis aussi très forte dans ce domaine. 2. Quel a été votre tout premier pari ? Ouh làlà, ça remonte à très très longtemps. Par contre, le premier dont je me rappelle, c'était lorsque j'avais treize ans, par là. Nous étions quatre ou cinq amies et moi à aller manger à un Burger King. "Tu serais pas capable de bouffer ton hamburger d'une seule bouchée." J'ai relevé le défi, mais j'ai finalement pas réussi. Je me suis même étouffée devant tout le monde, ce qui nous a toutes bien faites rire. J'avoue que depuis, j'ai évolué en ampleur de défis. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? En général, c'est losque ça touche aux sentiments. J'étais amoureuse d'un garçon au lycée, il connaissait très bien mon côté un peu réactive aux défis ridicules ou pas. Alors j'ai dû aller dire à une amie très proche que "franchement, avec sa nouvelle coiffure, elle ressemblait à rien". Déjà que niveau confiance en soi, cette fille là avait zéro... Elle m'a plus jamais adressé la parole, c'est à partir de ce moment que je me suis dite qu'il fallait que je me calme.

a beaucoup d’appareils photos ◇ rêve de réapprendre l’italien ◇ est assez influençable ◇ boit ou fume occasionnellement, mais peut se faire entraîner plus loin par autrui ◇ très sensible au genre masculin, craque très facilement ◇ adore le cinéma, la photographie, le théâtre et la cuisine ◇ aime se faire remarquer ◇ est toutefois raisonnable et sait – parfois – s’arrêter avant de dépasser les limites ◇ adore le lait et les fruits ◇ est fan de rock ◇ apprend à jouer de la guitare sèche ◇ adore les couleurs dans le rouge ◇aimerait se marier et avoir des enfants après avoir terminé ses études ◇ est très extravertie et adore être entourée ◇ compte vivre le plus longtemps possible ◇ n’aime pas les coups d’un soir ◇ porte parfois des lunettes ◇ énervée, a tendance à crier facilement et à s’embrouiller dans ses propos ◇

pseudo Janis. → âge 15 años bientôt. → comment as-tu connu le forum Sur Bazzart. → avis sur le forum J’aime beaucoup les groupes, mais j’ai surtout eu un sale coup de cœur pour le contexte. → personnage inventé ou scénario Inventé. → dernier mot J’ai la trouille de manquer un code au règlement, là. ^^"

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« Mon histoire n’a rien de spécial. Déjà, je ne suis pas une personne qui sort de l’ordinaire ; je ne suis pas parfaite, je ne suis pas dérangée non plus. Alors, avant tout, attendez-vous à un résumé de la vie de Madame-Tout-le-Monde, et c’est tout.

Je suis donc née un 21 juin, un de ces jours qui fût décidé pour devenir celui de la musique. Cela aurait pu être un signe du destin, jouer mon avenir et faire de moi une musicienne hors du commun, mais en fait, pas tellement. Bref. J’ai donc vu le jour en 1988, dans la petite ville de Lodi, à quelques kilomètres de Milan, en Italie. Ma mère est une Italienne d’origine Américaine ; mon père était un écrivain allemand, passionné de littérature. J’ai grandi en enfant très heureuse, et aimée. Assez tôt, dès que j’ai appris à tenir en main un feutre, j’ai commencé à manifester une passion précoce pour le dessin. Des centaines de feuilles blanches sont passées sous mes petites mains potelées. J’ai dit mes premiers mots en Italien. Et puis j’ai commencé à parler cette langue qui m’était donc ma langue maternelle, à la maison comme à l’école. D’ailleurs, j’étais plutôt timide à la maternelle ; j’avais quelques amis, et de bonnes notes. Je ne me suis jamais réellement distinguée ; la petite Ilena, la petite rouquine. Et encore, à l’époque, mes cheveux penchaient plutôt vers le châtain.

Et puis, lorsque j’ai eu cinq ans, mon petit frère Luca est né. Je ne réalisais pas encore, à vrai dire. J’étais trop jeune. Mais j’ai bien vu que mes parents étaient réellement bouleversés – dans le bon sens – par ce nouveau-venu. Moi, j’étais terriblement étonnée par le bébé, je n’en avais jamais vu d’aussi près. Par contre, en ce qui me concerne, le véritable bouleversement qui eut lieu presque au même moment fût notre déménagement. Ma mère avait envie de respirer un peu l’air de ses racines. Nous voilà donc à Hartford. La capitale du Connecticut, là où une bonne partie de la famille de ma mère se trouve. J’ai très rapidement oublié l’italien, pour parler de plus en plus l’anglais couramment. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun accent européen, et je ne me rappelle plus du tout de ma première langue, mais j’aimerais bien renouer le contact avec.

La suite de mon enfance s’est très bien passée. J’étais une bonne élève, un peu timide et osant très peu parler aux autres. Le problème, c’est que je ne me trouvais pas réellement de centre d’intérêt. Autour de moi, à l’école primaire, tous mes camarades avaient une activité extrascolaire ; foot, baseball, musique, peinture,... Je ne trouvais pas de véritable passion, et ça me frustrait. J’aimais seulement aller au cinéma, dessiner, prendre des photos. Autant dire que tout ce qui avait un rapport avec l’art du visuel me plaisait. Je suis rentrée au collège à l’âge normal. J’étais toujours fondue dans la masse. Je n’étais pas particulièrement populaire, je me contentais d’un cercle d’amis assez réduit, mais sur qui je pouvais compter. J’étais une bonne élève en langues vivantes et en matières scientifiques. En ce qui concerne mon caractère, les autres m’ont toujours trouvé e très optimiste, souriante, joyeuse. En grandissant, ma timidité s’est transformée en un certain goût pour me faire remarquer. Le problème, c’était que je n’avais pas réellement de quoi ; alors je me contentais de jouer à de petits jeux avec mes amies, du genre « Cap ou pas cap ? ». Mais ça n’est jamais allé bien loin.

Puis je suis entrée au lycée. J’adorais les matières en rapport avec l’économie, ou la sociologie. Je suis également entrée au club de photographie de mon école. Et c’est cette année que j’ai commencé à changer. Les gens ont commencé à me regarder. Je n’étais pas complètement tarée, mais assez excentrique. Certains me qualifiaient de « folle ». J’avais une grande joie de vivre, j’étais plutôt grande gueule et j’adorais être au centre de tous les regards, sans pour autant dépasser les limites, j’étais très raisonnable. Les jeux « Cap ou pas cap » ont pris une certaine ampleur, devenant une véritable affaire de quotidien. En ce qui concernait ces défis, j’y suis toutefois allée un peu fort de temps en temps. J’ai commencé à fumer à seize ans à cause d’un de ces paris, - mais je ne suis pas une grosse fumeuse pour autant aujourd’hui -, je suis sortie avec plusieurs garçons – toujours un minimum agréables à regarder ou que j’aimais bien -, je me suis même fait renvoyer une ou deux fois à cause de ce jeu. Puis, lorsque j’ai eu dix-sept ans, mon père est mort d’un accident de la route. J’étais vraiment meurtrie, mais je n’ai jamais rien montré à personne. Seules quelques amies étaient au courant. Cela a dû être bien plus terrible pour mon petit frère qui avait alors douze ans seulement. Malgré de sombres mois ayant suivi l’enterrement, alors que nous étions profondément attristés, nous avons réussi à reprendre le dessus sur la douleur. Ma mère n’a plus jamais eu de longue relations après cela. Moi, je garde au fond de mon coeur une grande flamme tristesse qui ne pourra plus jamais s’éteindre. Mon petit frère l’a bien plus mal vécu. Il est devenu plutôt renfermé et, alors qu’il était déjà silencieux et secret, il ne disait plus rien à personne et s’isolait constamment.

Puis j’ai terminé le lycée. Je suis restée à Hartford pour commencer à étudier l’administration économique et sociale, sans réel projet d’avenir. Je n’ai jamais réellement su ce que je voudrais faire. En attendant, j’aime toujours le cinéma et la photographie. Je pratique cette dernière assez souvent d’ailleurs. J’ai également commencé à dix-huit ans à prendre des cours de théâtre, étant de plus en plus attirée par la scène. Finalement, ma mère a décidé de déménager à New York avec mon petit frère alors que j’avais vingt ans. Je ne les ai pas suivis, j’ai préféré rester à Hartford. Puis, peu passionnée par mes études, j’ai laissé tomber pour partir dans différentes villes dans l'espoir de troouver un jour mon bonheur. J'ai fini par m’installer dans une petite ville qui m’avait l’air assez sympathique. Voilà que je commence à étudier l’audiovisuel et le cinéma en payant mon logement et mes études avec mon salaire de caissière au cinéma du coin. »

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