nom : Fernandès → Colombe Heaven : écrire ici. → âge : 22 ans → date et lieu de naissance : Le 26 Mai à Blue Hill → métier/occupation : Chroniqueuse dans un magasine féminin → origines : Colombienne et Américaine. → statut civil : Célibataire → groupe : Gainsbourg → avatar : Mila Kunis

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? C'est marrant c'est drôle, alors je ne dis pas non, même si quelques fois c'est stupide. 2. Quel a été votre tout premier pari ? Cracher sur la bible. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? J'ai regretté de ne pas avoir pu pisser sur la tombe du voisin. Vous savez quand on est jeune on est trop sage et innoncent.

Aime qu'on la surnomme Coco ◇ Bisexuelle ◇ Dévergondée ◇ Ne supporte plus mettre les pieds dans une église ◇ Ne croit plus en Dieu ◇ Sans gène ◇ Extravertie ◇ Exhibitionniste ◇ Sans Complexe ◇ Franche ◇ Gonflée ◇ Insolente ◇ Bordélique ◇ Créative ◇ Drôle ◇ Parle trop fort ◇ Classe moyenne ◇ Adore les rongeurs ◇ Originale ◇ Se fait surnommer le Panda à cause de ses gros yeux ◇ Moqueuse ◇ Provocatrice ◇ Généreuse ◇ Étourdie ◇ Cachotière ◇ Menteuse ◇ Dragueuse ◇ Drogué ◇ Alcoolique ◇ Trop Curieuse ◇ Froide quand elle aime pas ◇ Sang Chaud ◇

pseudo Luna → âge Bientôt 19 :) → comment as-tu connu le forum Par une amie :yessssss: → avis sur le forum écrire ici. → personnage inventé écrire ici. → dernier mot Hâte de tous vous rencontrez et de rp :S:

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Aux enfants de la chance qui n'ont jamais connu les transes des shoots et du shit, je dirai en substance.- S. Gainsbourg

Si je devais parler de mon enfance, je crois que je vous parlerez de cette balançoire vide que le vent balancé. Je passais mon temps à regarder celle ci du haut de ma fenêtre, en sentant mes muscles se crispaient, et l'envie de courir jusqu'à elle. Simplement de me libérer. Mais chez moi, il était hors de question d'entendre des rires d'enfants, de la joie, et d'avoir des jouets qui trainent dans toute la maison. Même l'odeur d'un bon gâteau fait à la bonne maman, n'existait pas chez moi. Et ne parlons même pas de la télévision, ma soeur et moi n'avions pas le droit de la regarder, même quand elle était éteinte c'est pour vous dire.Tout était stricte, silencieux et rien ne devait être dérangé. Ma mère ayant reçus une éducation des plus strictes, avaient décidé de nous faire subir le même sort, je me dis souvent que c'était pour se venger. Alors je pourrais vous dire que je n'ai pas eu d'enfance, car celle ci est résumé à s'amuser, à découvrir et à rire. À longueur de journée, j'enviais mes voisins, mes camarades, mes cousines d'avoir une si belle vie contrairement à la mienne, c'est pas faute d'avoir essayé de me mélanger à eux. Lors de repas de famille, nous avions quand même le droit de sortir de table pour aller jouer avec eux, mais ma mère revenait très vite à la charge pour que l'on aille se coucher de bonne heure. Je ne vous parle pas des sorties en famille, les seules choses qu'on faisait c'était le dimanche, on allait à l'église. Rien qu'à penser ma mère en train de me faire des tresses, en tirant bien sur mes cheveux pour qu'aucune mèche rebelle ne se voie, j'en ai la rage au coeur. Nous étions les enfants de Dieu, et nous avions droit aux heures de catéchisme, aux heures de prière, et à la lecture attentive de la bible le soir par ma mère c'était ça notre souffle de vie, la religion que l'on devait appliqué à la virgule prés.

Dieu est un fumeur de havanes. C'est lui-même qui m'a dit. Que la fumée envoie au paradis - S. Gainsbourg

C'est ainsi que je décidais de voir la vie du bon côté, en profitant de mon savoir sur la religion pour pouvoir grandir encore plus. Appliquer les règles comme il le fallait, prier, et me confesser dès que je pensais avoir fait quelque chose de mal. Puis cela devint même un jeu, je m'amusais à dire que mon meilleur ami c'était Dieu - imaginez la tête des autres enfants - Mais lui il était fidèle à moi, je pouvais tout lui dire. Alors je parlais seule, pensant me confier à celui qui veiller sur moi jours et nuits. Puis quelques années plus tard, vers mes 13 ans tout bascula, ma soeur tomba gravement malade, alors que celle-ci n'avait jamais fait de mal à qui que se soit, pour moi c'était la faute d'une seule et unique personne, Dieu. Ma mère me répétait chaque soir en rentrant de l'hôpital qu'il fallait prier pour qu'elle s'en remette, mais j'avais beau prier pendant des heures, que se soit en larmes ou en y croyant le plus possible, Dieu ne fit rien pour ma soeur. Sa maladie s'aggraver et je ne supportais pas de la voir maigrir de plus en plus, perdre ses cheveux. Pourtant ma soeur c'était une battante, elle s'accrocher à la vie, comme un gamin qui s'accroche à son sachet de bonbon de peur qu'on les lui vole. Et malgré ça, Kassia mourut un soir qui paraissait banale pour tant de personne. Le coeur gonflé, la boule au ventre, les larmes à ne plus en finir, j'avais tenus la main de ma soeur toute la nuit. Non, elle ne pouvait pas partir, pas comme ça. Qui serait près de moi à présent ? Qui supporterait ma mère avec moi. Ce jour là on m'avait enlevé ma force, ma joie de vivre, mon rayon de soleil. Ce jour là j'avais perdu la foie, j'étais en rage, haineuse contre le monde entier. Je n'ai jamais compris pourquoi on m'avait prit l'être le plus cher pour moi. C'était bien une preuve que Dieu tout puissant n'existait pas, car si il avait entendu mes prières il ne serait pas resté insensible à cela.

Je suis venu te dire que je m'en vais - S. Gainsbourg

Les mois après le décès de ma soeur, me firent sombrer dans une déprime totale mais parlons plutôt du jour après ce tragique drame. La première chose que je fis en rentrant chez moi, ce fis de mettre le feu à ma bible, celle que j'avais toujours gardé près de moi. Je ne vous dis pas le nombre d'injure que j'avais lâché. J'arrachais la croix de mon cou, la balançant par la fenêtre. Je ne voulais plus rien entendre, plus qu'on me bourre le crâne. Je me sentais trahie, moi qui avais livré une bonne partie de ma vie à la religion, je n'avais pas de retour. Ma mère essaya de me remettre dans le droit chemin, en prétextant que certes c'était un moment difficile, mais qu'on méritait que ce que l'on méritait. Voulait-elle dire par là que ma soeur méritait de partir si jeune ? Je lui cracha à la figure. Inutile de vous dire que je me pris une gifle dans la figure immédiatement. Je me retrouvais à insulter ma mère, et là, du haut de mes quatorze ans, je lui dis que je me cassais, que j'avais envie de vivre, de vivre une vie pour elle et pour moi. Elle me menaça de m'envoyer en pension, mais cela ne me fit même pas peur parce que j'étais sure qu'en pension ça ne pouvait pas être pire qu'ici. Mon père tenta de calmer les choses, pensant avoir réussit son coup me couchant et en allant coucher ma mère. Mais ce soir là, je décidais de faire la mur. Ce soir là, je me rendis dans un bar, m'assit à une table, et commanda à boire. C'est un jeune homme qui devait avoir cinq ans de plus que moi qui vint à ma compagnie. Il voyait bien que j'allais mal, essaya de me faire rire, et finalement décida de jouer à un jeu. Moi qui n'avais jamais vraiment joué de ma vie, j'acceptais, après tout fallait que je me change les idées. Cap ou pas Cap. Je n'y avais jamais joué, mais dès les premiers gages je me sentis comme un poisson dans l'eau, c'était un moyen d'échapper à mon ancienne vie, de faire les choses les plus folles et de dépasser toutes ces limites que ma mère m'avait imposé. Et depuis ce soir là, je décidais d'en faire qu'à ma tête, mes parents ne sachant plus quoi faire de moi, m'envoyèrent en pension.

Je vais et je viens, entre tes reins... Et je m'retiens. - S. Gainsbourg

La pension c'est le bordel. Là bas j'ai rencontré des filles formidables, aussi cinglées les unes que les autres, et c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai aimé tant. À 15 ans on a plein de rêve en tête, mais le principal sujet de conversation ce sont les garçons. Moi c'était Tonny, oh mon dieu, c'était le plus beau, il était dans le lycée en face de mon collège. Une clope à la main, une guitare dans l'autre, toujours ce style d'artiste, j'enviais toutes les filles qui lui parlaient. Finalement un jour, je décidais de me jeter à l'eau. De lui lancer un défi, il se prêta au jeu, et finalement on finit par coucher ensemble sur un coup de tête. Vous allez penser qu'après cela il m'aurait lâché, figurez vous que non. On traînait toujours ensemble, c'est comme ça que je me plongeais dans l'alcool et la drogue. Toujours défoncé tous les deux, mais pour moi c'était la vie parfaite que je devais mener. Rien qu'à imaginer ma mère folle de rage me réjouissait. Pourtant tout cela n'était qu'illusion, Tonny fit une overdose, et se retrouva en centre de désintox pour huit long mois. J'étais folle, je ne savais pas comment je pourrais faire sans lui. Mais sans que je m'y attende, je rencontrais Gabriella, une garce de première qui me fit tourner la tête. À l'anniversaire de mes 16 ans, je recevais un appel de mon Tonny qui n'était toujours pas sortit, cela se passa bien, mais je me rendis compte que j'avais hâte de raccrocher pour que la soirée commence et que Gabriella se ramène avec les autres. On avait organiser la soirée dans un hangar... Tout était très chaud, on avait tous bu, et un pote à moi se mit à crier "bisous générale" et là tout le monde se mit à embrasser tout le monde, dont moi Gabriella. Je pense que vous devinez la fin ?

Je t'aime. Moi non plus - S. Gainsbourg
Que vous dire lorsque Tonny est revenu de son centre de désintox et que moi j'avais passé des mois fusionnel avec Gabriella ? Je ne lui avais rien dis, ne voulant pas l'affliger plus de souffrance que de ce qu'il subissait déjà là bas, mais inutile de vous dire que cela fit encore plus dure de le voir arriver vers moi souriant comme jamais, et le laisser m'embrasser. Il me chuchotait les plus beaux mots, et je me sentis affreusement coupable. C'était bien lui que j'aimais non ? Pourtant je ne pus faire comme ci de rien n'était et tout lui craché à la figure, il était clean à présent et je ne voulais pas être celle qui le refaisait basculer dans le sombre côté. Je décidais de laisser tomber Gabriella, bien que j'éprouvais des sentiments pour elle, je ne pouvais pas basculer entre l'un et l'autre. Puis après un mois, je décidais de quitter Tonny, me sentant trop coupable de tout ce que j'avais fait, bien sur si j'avais eu le choix je serais pas partie, parce que je me voyais bien vivre ma vie avec lui, mais pas dans le mensonge. De toute façon j'étais irresponsable, je ne pouvais pas être en couple, trop assoiffée par de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres et puis valait mieux pas s'attacher qu'à une seule personne, car quand celle ci vous plante, mieux vaut avoir des roues de secours pour ne pas devenir dépressif toute sa vie

Et maintenant que vais-je faire ?

Pour résumé mon adolescence avait été vraiment du n'importe quoi, entre les conneries en pension avec mes copines, mes histoires d'amour et de baise et puis n'oublions pas les excès d'alcool, ni de drogue. Mais maintenant que me voilà femme, et bien finalement je n'ai pas vraiment changé, je dirais plutôt que je suis une grande enfant, étant donné que pendant 13 ans je n'ai pas vécus, faut bien que je rattrape mon retard. Je suis actuellement chroniqueuse dans un magasine féminin, mais j'aimerais pouvoir être chef de projet dans ce même magasine. Niveau coeur, il n'est à personne et il n'est pas à prendre, la liberté me va bien au teint. Je couche avec un peu n'importe qui, tant que c'est bon, c'est ça qu'y est bien.

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