nom : Kutty. → prénom : Alyssia Fanny. → âge : 18 ans. → date et lieu de naissance : 7 décembre 1994 à Paris. → métier/occupation : serveuse. → origines : américaine. → statut civil : Célibataire. → groupe : écrire ici. → avatar : Taylor Swift.

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? répondez ici. 2. Quel a été votre tout premier pari ? répondez ici. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? répondez ici.

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© LMIYD

L'enfance est pleines de désillusions.

J'ai vu le jour il y a maintenant dix-huit dans cette belle ville de Paris, j'ai adoré ma vie là-bas, c'était vraiment sympa. Les gens quant à eux... Bon hein, Paris quoi ! Mon enfance a toujours été parfaite. Mes parents n'étaient pas les parents les plus riches du monde, mais ils ont toujours fait en sorte que mon frère, ma sœur et moi ne manquions de rien. C'était vraiment génial, j'adorais ma vie. Ma relation avec mes parents a toujours été fusionnelle surtout avec ma mère, ils ont toujours été plus des amis que des parents ont pouvait avoir n'importe quelle question ils nous répondaient que ce sois sur la drogue, sur le sexe, absolument tout. Mon frère et moi n'étions pas spécialement proche à cette époque et ma sœur n'en parlons pas, j'avais six ans quand elle est née et à cause d'elle, ma mère avait raté mon entrée au CP. Je ne l'aimais pas, elle m'accaparait trop mes parents à mon goût. Pour l'anecdote d'ailleurs, j'ai déjà fait tomber ma sœur quand elle était petite, deux fois. La première fois, du canapé en voulant la porté, elle avait quoi, quatre mois ? Et la deuxième fois de sa chaise haute alors qu'elle avait onze mois. Aujourd'hui on en rigole mais à cette époque je m'étais bien faite engueuler.
Les cours se passais à peu prêt bien pour moi, je n'aimais pas spécialement ça donc forcément je foutais le bordel, les profs ne me supportait plus alors ils me faisaient passer. Et puis on a déménagés.
Versailles, puis Dijon. J'aurais passé en tout 10 ans à Dijon jamais je n'aurais pût croire que cette ville, la capitale de la côte-d'or changerai autant ma vie, en bien comme en mal. J'étais vraiment bien ici, j'aimais cette ville, j'aimais les gens, j'aimais tout.
Mon comportement s'est totalement dégradé quand j'ai fait la rencontre de David. Un mec rencontré en ville au total hasard, il était complètement défoncé et il m'a fait rire. Mes plus beaux souvenirs sont avec lui, je l'aimais terriblement, il était absolument tout à mes yeux et puis ce putain de jour est arrivé.

Le jour où ma vie à décider d'être un cauchemar .

Je me souviens de ce jour comme si c'était arrivé hier, il faut dire que pendant quatre ans j'ai rêvé de ce jour-là toutes les nuits. C'était il y a maintenant cinq ans, putain cinq ans déjà, je n'arrive toujours pas à m'y faire.

14 décembre 2007. « Putain, appelle! Appelle David...» Assise sur mon lit, je fixais mon téléphone en attendant un appel qui ne viendra jamais je me forçais de ne pas pleurer. Depuis une semaine jours pour jours David et moi nous nous parlions plus, une grosse dispute avais éclaté, toujours défoncer j'avais péter un plomb et j'étais partie en lui disant ces mots « T'es en train de crever David, tu le vois même pas. Ta seize ans et la gueule ravagé, putain mais, réagis, ralentit les pet' ça te réussit vraiment pas ! Si tu crèves comptes pas sur moi pour être là à ton enterrement !» son regard s'était alors posé sur le miens et pleins de haine il avais ajouter « Joue pas à ça Aly, t'en est même pas cap. Tu seras la première à être là. » j'avais dit ça sous le coup de l'énervement, loin d'imaginer le pire.
Et en plein milieu de l'après-midi le téléphone à enfin sonner, mon coeur s'est mis à battre rapidement. J'ai décroché cet appel bouleversera ma vie. « je suis désolé David, vraiment.» quelqu'un toussa au bout du téléphone et ce n'était pas mon meilleur ami, cette voix je la connaissais plus que par cœur puisqu'il s’agissait de sa copine, un reniflement puis une voix enrouée de larme me parvint aux oreilles « Aly? C'est moi, faut que tu viennes, s'il te plaît, viens vite! » Il ne m'en fallait pas plus pour m'inquiéter, du haut de mes treize ans je partais de chez moi et grimpa sur mon vélo pour traverser la moitié de la ville. Une fois devant chez lui, Clara me courais dessus me désignant une ambulance qui venait de quitter la rue.«David, il est ... il à ... » Je ne comprenais rien, en larme Clara ne savais plus alignée de mot. Je comprenais que c'était grave quand Damien et Pierre le père et le frère de David sortirent de la maison en courant. Damien s'approchait de Clara et moi et nous emmenais dans la voiture. Où est-ce qu'on allait? Personne ne dit un mot sur le trajet, Clara éclatait en sanglot, Pierre tremblais quant à Damien il essayait de garder son calme, les yeux rivés sur la route. Et moi, assise à l'arrière, je n'osais pas poser une seule question. C'est arrivé aux urgences que mon cœur ne fit qu'un tour et que la nausée arriva. Un médecin nous emmena devant une chambre et dit à Pierre que lui seul pouvait entrer. Je n'entendais pas bien, mais quand Pierre éclatait à son tour en sanglot, j'ouvrais la porte de la chambre à la volée. David était là, allongé sur un lit, ses yeux étaient fermés et la machine qui devrait faire bip bip était éteinte. Je lui sautais dessus, en larme. « DAVID! Non tu peux pas me faire ça, tu peux pas nous faire ça, j'te jures ta pas le droit, réveille toi! RÉVEILLE TOI!» Damien me portait pour me faire sortir de la chambre alors que je continuais à hurler, je m'agrippais à tout ce que je pouvais, il allait se réveiller, il était obligé. Je ne lui laissais même pas le choix. J'avais tapé, j'avais supplié, j'avais pleuré, absolument tout et rien. David n'a plus jamais ouvert les yeux.
Quelques jours plus tard, son enterrement. Impossible de sortir de chez moi, les mots que je lui avait dis restaient coincé dans ma mémoire. Alors, je n'y suis pas allé, quelques jours plus tard, j'apprenais la raison. David voulait oublier alors il a essayé plus fort et encore plus fort, mais son corps n'a pas supporté. Overdose.
J'ai mis quatre ans à aller sur la tombe de David, quatre longues années. Et le premier mot que j'ai dit c'est « J'ai tenue ma promesse moi, je suis pas venue à ton enterrement. Toi, t'as mentis, tu m'as dis que tu partirais pas.»

Tu débarques et me fais gouter au bonheur.

Moi, Roxane, 15 ans. Petite gamine au cœur brisé par le plus grand des enfoirés. Ce fameux 20 septembre 2010 jamais je n'aurais cru faire ce genre de rencontre en rentrant du boulot. Toi, Mathieu, 19 ans. Jeune homme au cœur fermé. Les sentiments ne voulais plus entrés, te forgeant une sorte de carapace, à la réputation de bourreau des cœurs. Je dois avouer que ma première impression de toi, ne t'était pas flatteuse. Je me suis demander qui était ce connard qui servais de pote à mon frère en fait. Mais alors que ça n'arrive jamais chez moi j'ai décider de ne pas m'arrêter aux premières impressions et d'en apprendre plus sur toi. Qui est-tu ? Es-tu le connard qui saute sur tout ce qui bouge ou alors un mec sympa? Et pourquoi autant de filles te cours après. Bon ok, tu m'intriguais et je suis curieuse alors j'ai voulu en apprendre plus sur toi. Après une soirée avec toi, je vois un ajout d'amis sur facebook. Ton nom apparaît. Wow. Première discussion juste entre nous. Tu avais pris des cachets et t'étais défoncés. Je vais me répéter mais ... qu'est ce que les filles te trouves? bon, aller Alyssia, attend de voir ce que ça donne... On à continuer de parler plusieurs fois comme ça, et j'ai découvert un mec sympa en fait. Totalement différent de ce qu'il laisse paraître. Je me fais un ami, un très bon ami même. Et... J'ai cette foutu soirée où j'hésite à allé. Et si toute mon ancienne bande d'amis était là? Et si Yoann était là? Après longue hésitation, je me suis lancé. « Dis voir, j'ai une soirée de prévue et... je veux pas y allez seule. Est ce que le temps d'une soirée tu peux te faire passer pour mon copain? » A ma grande surprise, tu acceptes. La soirée se passe terriblement bien. Bien que le premier faux bisou était très hésitant. Mais... J'ai adoré. Vraiment. Le temps d'une soirée, j'était la copine de Mathieu dont toutes les filles de la fac parle. Quel honneur! Et... Le temps passe. Les bisous deviennent des baisés. Les soirées deviennent des journées, les journées deviennent tout le temps. Des qu'on à une seconde, hop un bisou à la volé. Qu'est ce qui se passe? Entre temps, on se tape un délire et on se maries sur Facebook. Et... Des « Te nem » naissent. Au fils des jours, je me rends compte que te voir avec une autre fille m'insupporte. Que je pense à toi jour et nuit. Que je n'ai plus qu'un mot à la bouche. Ton prénom. Je suis tombée amoureuse de toi. Et merde.
Et merde. Qu'est ce que j'ai foutu. Pourquoi moi? Je veux dire. Merde! J'ai rien vu venir. Pourquoi il intéresserai à une fille comme moi? J'ai 15 ans, il en à 19. Arrête de rêvé Alyssia, il ne t'aimeras jamais. N'espère pas. Mais malgré moi je le fais. Et doucement j'essaye de t'en parlé. Mais, tu es bien trop occupé à sauter sur toutes les filles que tu vois. Et enfin, tu arrêtes. Tu décides de stopper ta vie sexuelle débordante. Est ce que je devrais en profiter? Oui. Est ce que je vais te dire tout ça? Non. Tu aimes déjà quelqu'un. Emily. Une fille aussi belle qu'intelligente. Je fais pas le poids contre elle. Malgré tout... je me lance. En me disant que je n'avais rien à perdre. Et puis, je souffrais terriblement de tout ça. Je t'aimais ou presque et je ne pouvais pas te le dire. Et voilà. Je te dis tout. Je reprends la méthode d'un ami qui m'avais fais le coup quelques jours avant et bien sûr je t'en avais parlé. Alors tu as rapidement deviner que la personne que j'aimais c'était toi. Sur le coup, juste un silence. Et le lendemain, alors que j'était en pause au boulot, je vais sur facebook et je vois un message privée. Curieuse je regarde c'était toi. Je ne me rappel plus des mots exactes, mais je me souviens du principal. Je tiens à toi et bien plus que je ne le devrais, c'est vrai. Mais il y à Emily et tant que je ne l'aurais pas viré de ma tête je ne pourrais pas. Ne serais-ce par respect pour toi. Ce n'est pas un non mais un pas tout de suite. J'ai préférée prendre ça pour un non, j'avais peur de souffrir encore. J'avais peur de m'accrocher à toi et de voir que ça ne servais à rien. J'avais peur de tomber amoureuse de toi et pour de bon. Deux jours après tu arrivais chez moi, un gros suçon dans le cou. Bien sûr, mon frère, t'a embêté avec ça en disant que tu t'étais tapé une nana de plus et il voulais savoir qui. Pour garder les apparences je rigolait au fond. Mais j'avais terriblement mal. Je restait silencieuse tout de même. C'était un mercredi ou jeudi soir je crois. Le samedi on sortait. Hit Club. Encore l'occasion de passé une superbe soirée. Et ça à été le cas. Au début en tout cas. On était tout les deux au bar et tu m'as dis cette phrase. « Tu es comme ma petite sœur. » Je souriait mais mon cœur venais de se briser, parce que mine de rien, j'était tombée amoureuse de toi et j'espérais. Mais c'était fini, mes espoirs s'envolaient au fil de la nuit. Mon cœur s'était mis en pause, on était même pas ensemble et tu m'avais brisé le cœur. Bravo, je crois que personne n'avais réussi à faire mieux avant toi. Je sais même pas si c'est possible d'ailleurs. Mais bon je ne pouvais rien dire. Alors j'ai continuer de sourire et de faire la fête pour ne pas montrer que j'avais mal. J'avais pas le droit. Le 29 décembre 2010. Tu aidais ma petite sœur à faire des maths. Et je poste un statut idiot sur facebook. A quoi bon lutter si c'est réciproque? Mon portable vibre me sortant de mes pensés qui s'arrêtait à "Mon dieu, ce mec est beau." Je l'admet, mais je pensais quand même.
M : Pour ton statut, je suis d'accord.
A : Je comprends pas
M : Simple, je veux être avec toi.
J'avais l'impression que le monde tournais au ralentit. Je relut le message deux fois histoire d'être sûr de pas me tromper.
A : Et Emily?
M : Avec Emily, j'ai aucune chance et ça ne marchera jamais. Avec toi, il y à moyen de faire un bout de chemin ensemble.
A : ...
M : J'aime pas les ... ça coupe la conversation
A : Ben tu veux que je te dise quoi, tu connais la réponse.[/color]
M : C'est à dire?
A : Tu l'a connais.
C'est alors que sur le tableau de ma cuisine qui était rempli de formule mathématique tu en effaça une partie pour écrire " 1 = oui / 2 = non " Je sortait du tabouret où j'était percher pour entourer la première réponse. Ma frangine sortait de la cuisine et tu m'embrassais. Ce fut mon premier véritable baisé.

Amour passe et la douleur demeure.

6 décembre 2011. «Laisse-moi venir avec toi, c'est hors de question que tu ailles à cette soirée tout seul avec l'autre dans les parages! » Mathieu levai les yeux au ciel. Depuis deux semaines plus rien n'allais, on s'embrouillait à chaque fois qu'on se voyait. Et là ce soir, monsieur voulais sortir avec sa pute de meilleure amie avec qui il couchait avant d'être avec moi. Et puis quoi encore ? Je m'en fous il n'irait pas ! Je n'avais aucune confiance en elle et ma confiance en lui avait diminué à chacune de ses fautes. Un mois après qu'on se soit mis ensemble j'avais appris qu'il avait couché avec son ex deux jours avant qu'il se mettes avec moi, il y a quelques mois, monsieur à passer toute la nuit avec cette Emily pendant que moi je me faisais renverser par une voiture, il lui envoyait les mêmes messages que moi et enfin il lui à dis qu'il partirait ensemble de Dijon. Comment j'étais censé avec confiance ? C'était impossible ! Pourtant, ce soir-là, il y es allé à sa soirée.
Toute la nuit, je l'ai bombardée de message, on s'est engueuler puis calmer puis de nouveau engueuler . A minuit, il m'a même souhaité mon anniversaire en me disant qu'il m'aimait. Et à trois heures du matin je lui ai envoyé un message pour lui dire que j'allais dormir. Je ne me souviens pas du message exacte mais ça se terminait par Tu dors chez toi, t'embrasse personne et tu baises avec personne. Je t'aime. Cet oubli de smiley je m'en voudrais toute ma vie. Sa réponse était sans appel il me quittait. 3h17 le 7 décembre 2011 mon coeur me faisait défaut.
Les jours qui ont suivi je l'ai supplié, j'ai passé des heures au téléphone avec lui et puis j'ai pleuré, trop pleurer. Si bien que mes yeux ont fini par devenir tout sec tellement je m'étais vidé de mes larmes. Et le 29 décembre le jour où on était censé fêter nos un an on s'est revu et on a couché ensemble. Deux semaines plus tard, le verdict était sans appel. J'étais enceinte. A dix-sept ans. J'ai mis du temps à lui en parler, quand je lui ai dit, il m'a dit ces mots Tu le gardes, tu me perds. Tu l'enlèves on continue de se voir. Je ne l'ai pas écouté, c'était la seule chose qui me rattachait à lui maintenant. Mais un mois après, à cause d'un excès d'alcool et de drogue, je perdais l'enfant.
Je ne pouvais plus rester, j'avais trop mal. Je le voyais chaque jour passer devant moi sans même me jeter un coup d’œil, c'était mortel pour moi. Alors, je décidais de partir.

Laisse moi vivre, sors de ma tête!

Et voilà, je débarquais à Blue Hills. En dépression depuis ma séparation, je décidais de quitter la ville sans personne, mes parents n'ont pas trop bien compris mais, ils ont accepté. Depuis, j'essaye de ré-apprendre à vivre. Je dis à tout le monde avoir oublié Mathieu, que des conneries je l'admets, mais bon, qu'est-ce que je pourrais faire d'autre ? Il me manque par moment et d'autre non, je ne l'aime plus, mes sentiments on totalement disparu. Pourtant, je n'arrive plus à vivre comme je vivais avant, je n'arrive plus à tomber amoureuse. Comment vivre quand l'être aimé est à des milliers de kilomètre? C'est un pari que je me suis lancée à moi-même.