nom : Palmer. → prénom : Marshall Victor. → âge : vingt-neuf ans. → date et lieu de naissance : 14 janvier 1984. → métier/occupation : propriétaire du magasin de jeux vidéo "Dare ou Game ?" et professeur de cours de sciences en ligne→ origines : françaises. → statut civil : Célibataire. → groupe : Einstein. → avatar : Jim Parsons.

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? Même si Marshall a gardé une âme d'enfant, il n'apprécie pas plus que ça ce genre de jeu pour la simple et bonne raison que les défis qu'on a pu lui lancer par le passé visaient juste à ridiculiser le petit intello de la classe. Devenu adulte, il évite toujours les "cap ou pas cap?" mais s'y montre moins hostile qu'avant. Tout dépend de la personne qui lui propose le défi en question. 2. Quel a été votre tout premier pari ? C'était à l'âge de douze ans. Sous les bons conseils de ses parents, qui s'inquiétaient de le savoir si différent des autres garçons de son âge, il avait essayé de s'intégrer du mieux qu'il avait pu. Le rite de passage était le fameux "Cap ou pas cap?" et c'est ainsi qu'il s'était retrouvé à devoir engluer la chaise de son professeur d'histoire de l'époque. Pour cet exploit, il écopa d'une retenue et de la sympathie passagère de ses camarades qui l'en croyaient incapable. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? Des années après encore, s'il y bien un défi qu'il regrette de ne pas avoir relevé c'est bien celui lancé par son ex à savoir essayer de jouer le rôle du petit ami "classique" de temps à temps. Lors qu’exaspérée, Caitlyn l'a quitté il s'est rendu compte à quel point elle était importante pour lui. Sans parler d'amour -faut pas exégérer quand même on parle de Marshall - il avait trouvé en elle une personne qui lui ressemblait, le comprenait, lui qu'on avait toujours regardé comme une bête curieuse. Aujourd'hui, il regrette de ne pas avoir fait de concessions et pris sur lui-même pour sauver cette relation unique qu'il partageait avec Caitlyn.

C'est un passionné de rétrogaming, comics et de cosplay ◇ il est très maladroit en matière de relations humaines mais est un bon ami lorsqu'on apprend à le connaître ◇ maniaque, il ne supporte ni la poussière ni le désordre chez lui, c'est une vraie fée du logis au masculin ◇ c'est un mauvais joueur, lorsqu'il perd il réagit comme un véritable enfant ◇son cursus est des plus impressionnant, mais il n'a jamais trouvé de travail étant trop qualifié ◇ il parle quatre langues dont le klingon ◇ son QI est estimé à 173 ◇ les femmes ne l'ont jamais vraiment intéressé, sa seule histoire d'amour a duré deux ans, un couple atypique fondé sur l'intellect, Marshall a pris peur lorsque sa copine a voulu passer à la vitesse supérieure ◇ de manière générale, il a du mal à dire aux autres qu'il les aime, pas même à sa cousine dont il prend pourtant soin du mieux qu'il peut ◇ il n'a jamais appris à conduire parce qu'il "n'en voit pas l'intérêt" ◇ bien qu'il ait grandi dans une famille très pratiquante, il est athée par conviction

pseudo snow-cake. → âge 23. → comment as-tu connu le forum un lien sur un forum dont j'ai oublié le nom x) → avis sur le forum Il est sublime → personnage inventé ou scénario scénario. → dernier mot

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C'est à New haven, au début de l'année 1984, que Marshall vit le jour d'un père français « François » et d'une mère américaine « Helen » Déjà à l'époque, sa silhouette relativement fine retenait l'attention. 2Kg ce n'était pas beaucoup pour un nourrisson arrivé à terme, mais pour le couple il était sans doute le plus beau de tout l'hôpital. Tous deux désespéraient en effet d'avoir un enfant un jour. Infertile, Helen avait très peu de chances de pouvoir concevoir naturellement, mais le fruit de ces années d'attente portaient enfin leurs fruits et c'est à l'âge de trente-cinq ans, qu'elle devint enfin mère, un rôle sur mesure pour elle.

Marshall est un petit garçon qui n'a jamais manqué de rien. Miraculé, il avait droit à toutes les attentions de la part de ses parents, particulièrement sa mère qui avait tendance à le couver plus que nécessaire. Lorsque Marshall subit ses premières railleries quand il préférait construire des robots dans son coin plutôt que de jouer avec ses camarades, Helen prit une décision radicale et le déscolarisa une année durant. Tout le temps libre qu'elle avait après ses heures de travail, elle lui passait à donner des cours à Marshall afin qu'il n'ait pas de retard. Désarmé, François Palmer ne parvenait plus à communiquer avec elle, elle ne lui accordait plus un regard, plus un geste tendre. Au printemps 1992, il prit la douloureuse décision de quitter leur foyer le temps de réfléchir à cette situation qui le pesait. Trois mois plus tard, Helen reçut une notification de demande de divorce de sa par. Manifestement, elle était meilleure mère qu'épouse, même si ça lui brisait le coeur elle avait du faire un choix et avait choisi Marshall au détriment de son couple. Consciente que l'absence de son père le perturberait, elle redoubla alors d'efforts pour qu'il ne se sente jamais laissé pour compte.

Mais l'enfant n'était pas vraiment comme les autres. Le toucher était difficile, le comprendre encore plus. Souvent, il s'enfermait dans sa bulle et pouvait rester des heures sans lui adresser la parole. Les préceptes religieux qu'elle tentait de lui enseigner le laissaient de marbre. Avec les années, il trouva une amie véritable et sincère: la science et à mesure que les années passaient le fossé se creusait entre Marshall et Helen. Adolescent, il ne voyait que par les mathématiques et la physique, son esprit créatif le poussaient à concevoir des inventions des plus singulières. En classe, personne ne comprenait vraiment ce gamin qui feintait d'ignorer tout le monde. L'une des rares personnes à jamais avoir essayé de voir par delà son côté asocial, était sa jeune cousine Abby-Lou. Tous deux avaient une relation particulière, en un sens ils étaient proches même si les étreintes n'était pas de rigeur. Elle s'amusait de le voir concevoir tous ces « trucs » tandis qu'il essayait en vain de lui expliquer sa démarche. Leurs univers avaient beau être différents c'est par la taquinerie qu'Abby-Lou était parvenue à briser la carapace de son cousin. Helen voyait cette relation d'un très bon oeil même si elle regrettait de ne pas avoir cette faculté qu'avait sa nièce pour apprivoiser Marshall de la sorte.

Les années passèrent et le petit garçon laissa place à un adolescent à l'avenir tout tracé: ses capacités exceptionnelles feraient de lui un grand scientifique, Helen en était certaine. Mais tel un petit caillou, un événement vint enrayer la machine et perturber Marshall, qui jusque là avait su faire face à tout ce qu'il avait rencontré jusque là. Par une après-midi pluvieuse, la sonnette retentit alors qu'il donnait un cours de mathématiques à gamin du quartier. Sur le perron se trouvait François plus fringuant que jamais. Un bouquet de fleurs à la main gauche. Lorsqu'il ouvrit, le regard de Marshall se durcit.

- Tu oses revenir ici comme si de rien n'était après toutes ces années? As-tu seulement idée de ta bêtise?, lui lança t-il en serrant légèrement des dents.

Marshall avait toujours été d'un naturel calme même s'il avait du caractère. Le ton de sa voix était pourtant à cet instant cinglant, presque menaçant. Sans doute dans le but de l'amadouer, il feinta d 'étreindre son fils mais il fut repoussé par ce dernier aussi sec. Une lueur d'incompréhension ponctuait son regard. Ses lèvres tremblaient, pourtant il parvint à articuler:

- Marshall écoute-moi...

Mais il n'y avait pas de possibilité de trouver un terrain d'entente avec Marshall qui en voulait à son père d'avoir filé à l'anglaise lorsqu'il avait huit ans et qui avait brisé le coeur de sa mère, cette femme qu'il aimait et admirait en dépit de toutes les différences qui existaient entre eux.

- Non c'est toi qui va m'écouter maintenant. Je sais très bien ce que tu veux essayer de faire depuis quelques mois. Crois-tu que je n'ai pas vu les lettres que tu lui as envoyé et ta carcasse rôder près de chez nous? Tu as décidé de nous abandonner il y a des années, tu ne peux pas revenir en arrière. Ce n'est pas toi qui doit feinter de ne pas l'entendre pleurer lorsqu'elle est seule. Ce n'est pas toi qui la voit faire semblant d'être heureuse depuis des années. Elle nous aimait tous les deux. Maintenant il n'y a plus que moi et ça restera ainsi sauf si elle rencontre un homme qui ma mérite vraiment. Maintenant va t-en ou j'appelle les flics. On verra ce qu'ils pensent de tout cela.

Sur ces mots, il lui claque la porte au visage. Jamais il n'en parla à sa mère. Encore aujourd'hui cette dernière ignore pourquoi du jour au lendemain, Français avait arrêté ses tentatives pour la récupérer ni pourquoi Marshall s'était montré plus attentif et bienveillant avec elle. Ses câlins avaient beaux être maladroits, elle savait que la serrer contre elle lui demandait beaucoup d'efforts et c'était une chose qui la touchait. Son fils l'étonnerait décidément toujours. Son choix de porter son nom de jeune fille; Palmer plutôt que celui de son père fut un tournant de la vie de Marshall. A partir de ce moments-là, et même si'il restait dans la même ligne directrice des événements vinrent ponctuer la vie du jeune Palmer, tel des traces de feutre indélébile sur les pages du journal de sa vie. Il y a eu sa mère, puis Caitlyn avec qui il découvrit les joies et déconvenues des relations de couple mais celui qui l'a le plus marqué à ce jour est la détresse qui l'a submergé lorsqu'il a vu Abby-Lou subir les ravages de la perte de ses parents. Leur meurtre avait détruit la petite fille pétillante et espiègle qu'il avait connu, et malgré tous ses efforts pour l'aider lorsqu'elle était à l'hôpital psychiatrique, elle n'a plus jamais été la même depuis. Leur complicité d'antan, elle, n'est pas vraiment forte mais plus aussi intense qu'avant à contrario de la bienveillance que lui porte Marshall qui s'en est retrouvé décuplée. Pour elle, il changea, montrant de plus en plus de signes d'appartenance au genre humain: la compassion, l'écoute même si en la matière il demeurait maladroit. Tout ceci était tellement nouveau pour lui que parfois il se sentait être quelqu'un d'autre. Les leçons de vie qu'il reçues lui ont permis d'être un peu plus sociable, une qualité essentielle dans le nouveau métier qui s'offrait à lui: la vente de jeux vidéos. En effet, suite à ses nombreuses déconvenues lors d'entretiens où on lui disait qu'il était trop qualifié pour le poste, il avait décidé d'ouvrir son propre magasin à Blue Hills, une façon pour lui de partager sa seconde passion après les sciences. C'est lorsqu'il reçut une premier défi anonyme qu'il comprit que eette petite ville où il avait emménagé un an auparavant promettait son lot de surprises.

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