nom : Thomson. → prénom : Andréas Matheus. → âge : 24 ans. → date et lieu de naissance : 17 mars 1989.
? Blue Hills. → métier/occupation : Dirigeant héritier du Casino. → origines : Américain. → statut civil : Célibataire. → groupe : Don Juan. → avatar : Sean O'pry.

>1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? C'est carrément mon truc ! Je suis destiné à être un homme d'affaire je dois savoir tout contrôler, même les imprévus et je ne suis pas du genre à baisser les bras. Rien ni personne ne peut me mettre sur le banc de touche et si ce maudit imbécile qui se fait appeler The Player pense être en mesure de le faire qu'il vienne, je l'attends de pieds ferme! 2. Quel a été votre tout premier pari ? C'était pour Scarlett. « Cap de m'emmener à toi soirée comme une adolescente normale ?» J'ai relevé le défis. Je lui ai offert une soirée de liberté intense. Elle s'est éclatée, moi pas. Je ne l'ai pas lâché des yeux et j'ai certainement distribué ce soir là le plus de coups que n'importe quel autre soir. Note à moi même : Ne plus jamais récidiver. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? J'ai couché avec une fille. Je me souviens plus de son nom, je me souviens juste que c'était un joli petit lot. Les yeux doux, les mots doux, et hop au plumard ! J'ai rempli mon pari. Le problème de direz-vous ? Cette espèce de ******* a déboulé chez moi trois semaines plus tard pour me dire qu'elle avait un polichinelle dans le terroir et qu'il était de moi. La garce. Je vous raconte pas le sermon de mon père et le chèque qu'il a dû lui faire pour qu'elle nous laisse tranquille.

Il est froid, cynique et imbu ◇ Détestable pour les hommes ◇ Hypnotisant pour les femmes ◇ Tuerai pour protéger ses soeurs ◇ Sa famille est la plus riche de Blues Hills ◇ Il est connu de tous ◇ C'est fiancé contre son gré ◇ Aimant à femmes ou véritable conquérant il accumule les relations sans jamais parvenir à sa poser ◇ A très mal vécu la naissance précoce de sa petite soeur ◇ Heureux de voir revenir Syrie au pays ◇ Cache la peine causée par le récent décès de leur mère ◇ Joueur & manipulateur il aime avoir le dessus ◇ Il achète tout ce qu'il ne peut pas avoir ◇ Distribue des clins d'oeils et des sourire plus qu'il n'en faut ◇ Passe une heure dans la salle de bain tous les matins ◇ Passe sa main dans ses cheveux dès qu'il aperçoit une proie ◇ Aime se sentir aimé & adulé ◇ Sait qu'il plait aux femmes et en joue ◇ Aime jouer les galants en véritable et invétéré charmeur ◇ Fait toujours tout pour parvenir à ses fins ◇ Se cache derrière une carapace de fierté et d'arrogance que seules ses soeurs brisent ◇ Va au coiffeur une fois par semaine ◇ Joue au poker dans un cercle privé d'amis ◇ Détiens déjà la seconde plus grosse par du casino ◇ A toujours été un très bon élève, il sait amadouer les plus coriace ◇ Est éperdument amoureux d'une femme de son passé avec laquelle il ne pourra certainement jamais faire sa vie ◇ Cherche à tout prix à oublier cette femme avec les autres ◇ Bénéficie d'une frustrante chance légendaire ◇

pseudo Grean. → âge 19 ans. → comment as-tu connu le forum Par Bazzart. → avis sur le forum Fou, dingue, malade, différent, original, attrayant. → personnage inventé ou scénario Inventé. → dernier mot Let's go.

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Quelques pas, voilà tout ce qu'il y avait à présent entre l'éphèbe brun et son présent. Quelques misérables pas et il pénétrait dans ce foutu parc à cadavres. Andréas Matheus Thomson, ainé et héritier de l'empire Thomson, résident à Blues Hills depuis la nuit des temps se trouvait être, pour la première fois de sa vie, faible et vulnérable. Une fragilité incommensurable c'était avidement éprit de son être, une tristesse indénombrable avait vilement enrôlée son cœur et une haine indéfinissable détenait son esprit. En somme son âme meurtrie hurlait à tous les sourds rapaces qui trônaient ici son déchirant malheur, mais personne ne l'écoutait. Ils ne le voyaient même pas, trop occupés à jouer les éplorés, charognards !
Ils n'avaient que faire d'elle et de son corps sans vie, tout ce qu'ils voulaient c'étaient des ragots. Un scandale familial ? C'est ce qu'ils attendaient ? Un gout amer, un gout d'écœurement profond monta jusqu'aux lèvres du jeune qui, blême poussa lentement la grille du cimetière. Pourtant, le scandale familial, il le détenait, là, tout près de lui, dans la poche droite de son sombre costume. Il lui suffit d'un simple coup d'œil à la ronde pour trouver le point névralgique de sa souffrance. Tout Blue Hills était présent. Il était temps. Il était temps qu'il aille chasser ces infâmes corbeaux. Il était temps qu'Andréas M. Thomson fasse sa royale entré au théâtre des mondanités et de l'hypocrisie. Il lui devait bien ça. D'un pas mal assuré, un pas qu'il ne se connaissait pas il s'approcha de l'attroupement. Il ne tarda pas à apercevoir ses deux petites sœurs. Le visage bouffi, souillé par de lourdes perles salées elles épanchaient leur peine dans les bras l'une de l'autre. Syrie était revenue vivre à Blue Hills expressément pour Scarlett. C'est certainement, après la vue du cercueil ce qu'il redoutait le plus, affronter la douleur déchirante de ses deux jeunes sœurs.
S'immisçant dans le défilement il jeta l'unique rose blanche dans le trou. Il l'avait choisi blanche car c'était la couleur de la pureté, la couleur des anges et c'est là qu'elle reposerait à présent, au paradis. Andréas ne daigna guère relever la tête, non pas que des larmes obstruaient sa vue, non, il refusait tout bonnement de les voir eux, toutes ces riches charognes de Blue Hills. Il n'était pas d'humeur à se battre avec, pas aujourd'hui.

« Ce que je suis ? Je ne sais pas. Qui je suis ? Andréas Matheus Thomson. Fils de Matheus J. Thomson et feu Eve K. Thomson. Où je vais ? Je suis les machiavéliques traces de mon père dans les affaires. J'ai grandi à Blue Hills, comme mes parents avant moi. Je fais partie de ceux qu'on surnomme « les enfants d'ici ». Je suis l'héritier du casino, foetus déjà j'étais riche comme crésus. Une cuillère en or dans la bouche dès la naissance. Je veux ; j'ai. Ca a toujours été comme ça. Mais ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre mon amour ? Je me souviens encore du doux sourire de mère, je me souviens des petites rides qui naissaient dans les coins de sa bouche. Elle était la seule à me connaître, à savoir ce qui se cachait dans les méandres de mon égoïste esprit, à savoir que c'est ton prénom que chantonne mon coeur. Mais ça tu le sais déjà. Souviens-toi, souviens-toi quand nous étions jeunes, quand nous nous tenions amoureusement par la main.
Souviens-toi mon amour la fierté qu'on pouvait lire sur son tendre visage lorsque je t'ai présenté à elle. Je crois qu'elle l'a su immédiatement que nous étions fait l'un pour l'autre. Elle t'aimait vraiment tu sais. Tu n'étais pas seulement la première copine de son fils tu étais sa fille. Je sais que c'est difficile pour toi d'accepter cela et je crois que si tu nous as fui, si tu m'as quitté c'est aussi parce que tu avais peur de son amour, l'amour d'une mère qui n'était pourtant pas la tienne. Tu sais Eve c'était le portrait crachée de Scarlett. Oh ma Scarlett, te souviens-tu combien de fois je t'ai parlé d'elle ? Combien de fois t'ai-je dis que c'était notre ange, qu'avec quatre mois d'avance à la naissance elle était l'une des prématurés les plus miraculés et combien de fois t'ai-je répété que je tuerai le premier qui tenterait de l'approcher ? Te souviens-tu que tu riais ? Que tu t'évertuais à me répéter que quand elles allaient grandir je n'aurai plus le choix que de leur foutre la paix.
Te souviens-tu combien de désaccords nous avons eu à leur sujet ? Mais je dois reconnaitre que tu n'avais pas tord, la preuve, Syrie est partie faire ses études à l'étranger.
Crois-tu toi aussi que c'est parce qu'elle ne supportait plus de voir son père délaisser sa mère pour son travail ? Crois-tu comme nous que si le chaleureux sourire de ma mère c'est fané c'est de sa faute à lui, qu'en plus de lui avoir volé son coeur il a séquestré sa gaité ?
Tu es une fille d'ici toi aussi et pourtant tu ne sais pas tout car l'humanité cache son jeu, c'est un bal de faux-semblant que nous orchestrons tous chaque jour. Tu veux que je te dise ? Y'a quelques trop courtes années, pour un pari j'ai couché avec la fleuriste. Tu ris je suppose, c'est moi tout craché n'est-ce pas ? Prétentieux, arrogant, sur de soi, charmeur. Alors on a fleureté et je l'ai enrôlé avec mon sourire à la Brad Pitt jusqu'à ce qu'elle s'offre à moi. Je ne peux pas dire que tout cela ne valait pas le coup parce que c'était un moment fabuleux, enfin, pas aussi fabuleux qu'avec toi mais pas loin. Tu veux rire encore un peu plus ? Trois semaines plus tard elle sonnait chez nous pour nous informer que son putain de teste de grossesse à la con était positif. Tu te rends compte ? Moi papa ? Inimaginable me diras-tu certainement, eh bien si. Je te laisse deviner ce qu'à fait mon cher paternel tandis que Eve prenait Swan J. Baldwin dans ses bras. Il lui a fait un chèque à cinq chiffres en lui demandant de ne jamais parler de cette erreur de la nature, de cette immondice à qui que ce soit. Alors tu vois ? Tu peux cesser cette jalousie maladive à son égard. Les rendez-vous secret qu'on se donne elle et moi c'est juste pour traiter du bébé. Savoir si elle a besoin d'argent pour lui. Mon père m'a interdit de la revoir, logique.
Aujourd'hui mon enfant porte le nom de Grey, et oui, l'habile demoiselle a fait passer son ex-mari pour le père pas mal joué n'est-ce pas ? Remarque, le bon chèque de papa a beaucoup aidé ! J'ai fais une connerie mon amour, et tu sais qui étais là pour moi ? Eve, encore et toujours. Mon repère, mon pilier, ma mère. C'est dur tu sais. L'éphèbe sans coeur n'en est pas totalement dépourvu tout compte fait. J'aimerais tellement pouvoir te prendre dans mes bras et te demander pardon. Pardon pour Swan et pardon pour cette femme que tu crois aujourd'hui être ma fiancée. Mais tu sais, après cette faute avec la fleuriste mon père a voulu assurer mes arrières. Cette fois c'est moi qui ris. Tu te souviens la haine que tu éprouvais à l'égard de Callie-June Hawthord ? Tu te souviens que tu me disais « cette sale blondasse elle t'aura un jour, elle te veut trop ! » Tu te souviens qu'éternellement je te répondais que jamais cette égocentrique et moi ne pourrions nous aimer d'un amour sincère. Eh bien mon amour, sache que je ne t'ai pas mentie, jamais. Pas à toi. C'est les Hawthord qui ont tout arrangé avec mon père. Tu sais à quel point nos deux familles étaient liées, oui tu le sais car plus d'une fois cela t'a mis dans des rages dévorantes et incontrôlables. J'ai appris très récemment qu'elle et moi c'était prévu depuis l'époque de nos couches culottes. Réunir nos deux noms, nos deux héritages et satisfaire les bons vouloir de la « blondasse » comme tu la surnommais se trouvait être au programme depuis des années. Alors pardonne moi mon amour, pardonne moi d'avoir été totalement perdu après la nouvelle de Swan et d'avoir laissé mon manipulateur de père tout gérer, d'avoir acquiescé sans broncher. Eve voulait me sortir de tout ça, et tu veux savoir la meilleure ? La blague de la fin ? Elle comptait sur toi pour le faire. Elle disait qu'avec toi était partie mon cœur et que tu étais la seule à pouvoir me le rendre, me rendre humain, me rendre sensible. Si j'ai écrit cette lettre aujourd'hui c'est parce qu'elle est partie. Parce que demain c'est sur sa tombe que je vais me rendre et tu ne seras pas là. Pas là, toi, celle qui connait mon histoire, toi que je hais autant que j'aime. »

Le discours du prêtre s'acheva dans un silence oppressant, un silence de mort. Le regard d'Andréas devint vide, il cherchait une silhouette, sa silhouette. Il cherchait cette femme dont les courbes lui étaient si familières, cette nymphe aux formes qu'il avait temps de fois caressé. Il savait qu'elle était là quelque part, non pas pour lui mais pour Eve. Ses sombres iris mirèrent subitement les contours de son corps. Elle était présente. Ses cheveux d'un noir de jais voltaient au vent tandis que son perçant regard azure l'épiait lui. Glissant la main dans sa poche il attrapa la lettre rédigée la veille et s'avança sans prévenir vers la tombe. Immédiatement sa fiancée scruta les alentours, elle aussi venait de repérer l'intruse. « Salope. » lâcha la jolie blonde. Sans détourner les yeux de son aimée Andréas jeta la lettre dans le trou. Finalement personne ne saurait jamais qu'il avait un coeur et demain, la vie à Blue Hills reprendrait de bon train, comme-ci une nouvelle pierre ne s'était jamais ajoutée au cimetière de Blue Hills.

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