>1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? Les éviter le plus possible... J'ai toujours été d'une nature très peureuse, très timide, et j'ai toujours évité de me mêler aux gens. Je n'aime pas ça du tout. Donc faire des paris stupides, c'est idiot. Oh bien sur, il m'est arrivé d'en faire, mais comme je suis plutôt du style solitaire, je n'ai pas beaucoup de gens qui m'en "proposent". 2. Quel a été votre tout premier pari ? J'avais sept ans je pense, à la période où je commençais à manger tout le temps car mon père nous avait laissé, ma mère, ma soeur et moi. Et donc je mangeais pour combler le vide. J'étais à l'école, quand une petite peste parfaite m'a lancé le défi d'engloutir vingt pancakes à la suite des uns des autres avec du sirop d'érable. Je l'ai fait, et j'ai tout vomi dans la cour de récréation. Depuis lors, on m'a appelé la boule. Le surnom est resté, et je suis réellement devenue une boule. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? Je pense bien que c'est le premier cap que j'ai fait. Car comme ce surnom me collait àla peau, je pensais que devenir ce surnom ferait de moi quelqu'un d'apprécier par ses camarades. Je suis devenue obèse et personne ne m'adressait la parole. J'étais la boule affreuse. Je ne sais pas si le fait d'avoir fait ce pari a fait de moi une fille obèse, mais il n'empêche que j'ai toujours regretté de l'avoir fait. Puis bon, j'ai fait une indigestion de deux semaines après donc c'était pas la joie.
a été obèse étant jeune ◇ est une grande romantique dans l'âme ◇ est folle amoureuse de son voisin ◇ ne sait pas se faire remarquer ◇ est très timide ◇ déteste les poils ◇ adore la banane mais n'en mange pas en public car on se moque d'elle ◇ voudrait partir vivre dans la cambrousse d'arizona avec juste un appareil photo ◇ déteste le magasin de sa famille ◇ a peur du jeu cap ou pas cap ◇ adore rester des heures sous la couette ◇ est une folle de photographie ◇ n'aime pas parler d'elle ◇ sa plus grande peur est de regrossir ◇ vénère sa grande soeur ◇ voudrait retrouver son père pour lui foutre un coup de pied dans les burnes.
Dernière édition par Lynn-Snow Daenerys le Ven 5 Avr - 17:53, édité 2 fois
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Sujet: Re: CSD ◇ La faim. Celle qui tiraille les entrailles, celle que tu ne peux oublier, celle qui te fais tout oublier, sauf elle. Lun 25 Mar - 19:42
Mon histoire
Cher journal,
J'ai reçu ce journal il y a trois jours, de mon papa. Ce n'est pas encore mon anniversaire, je n'ai sept ans que dans quelques mois. Il m'a dit que c'était pour me souvenir de lui à jamais. Sur le moment j'ai trouvé ça bizarre. Très bizarre. Je ne savais pas pourquoi, c'était étrange, il était mon papa je me souviendrais toujours de lui. Malheureusement, ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai compris pourquoi. Ce matin, en partant à l'école, il était encore plus bizarre que d'habitude (oui mon papa est bizarre). Il nous a conduit devant les grilles avec Tia, a fermé sa voiture et est parti travaillé. Puis tantôt en rentrant, maman était effondrée, en pleurs, en larmes et tout. Ce n'est que là que j'ai compris. Papa était parti. Il venait de nous abandonner, nous laissant toutes les trois seules dans ces énormes pièces au dessus de la pâtisseries. Il nous avait pas dit au revoir. Juste un mot pour ma maman, en signe d'explication, quelque chose disant que c'était fini pour lui, qu'il ne pouvait pas plus supporter. Peut-être parce que nos parents nous ont eu très jeune et qu'il voulait vivre sa vie. C'est comme ça que je l'ai pris. Je lui en veux, évidemment, mas rien ne le ramènera... Mon journal, ça fait plusieurs mois que je n'ai plus écris ici. Disons, que j'étais trop occupé avec le sucre. Le départ de papa m'a fait plus de mal que je ne l'aurai cru (c'est la phrase de maman), et j'ai comblée le manque d'amour par du sucre. C'est triste, mais il n'y a qu'à toi que je peux confier ça. Journal, j'ai pris vingt kilos depuis la dernière fois, je suis presque obèse d'après le médecin, et je dois faire attention. Mais je n'en ai pas envie du tout.Le sucre c'est bon, ça permet d'oublier. J'ai pu jeter tous mes anciens vêtements, Tia dit que ceux que j'ai maintenant ressemble à des sac poubelles. Elle est pas méchante, c'est juste que... Que j'ai changé et qu'elle est la plus belle. Mais je l'aime quand même. Bon, je te laisse journal, je vais manger.
Cher journal,
Je suis sur le chemin du camp des Petits Canards. Maman m'y a inscrit pour que je rencontre des gens. Sauf que je n'aime pas ça. Je suis grosse, pas belle et je n'aime pas les autres. Je préfère rester dans ma chambre, mais apparemment, ce n'est pas ce que font les petites filles. J'espère au moins que les repas seront bons... Mon cher Journal, j'en suis à mon dernier jour de camp. Quelque chose de magnifique c'est produit hier. Je l'ai rencontré. Tu sais pas qui s'est hein ! Je vais te dire. J'étais seule derrière la grange, les autres se moquent de moi parce que je suis grosse et que je ne sais pas courir, alors je vais avec les oiseaux à la lisère des bois. Je pensais y être seule quand j'ai reçu un ballon de football sur les pieds. Mon dieu, ça m'a fait peur. Alors que je relevais la tête, j'ai croisé les yeux chocolat (mmmmh) d'un jeune garçon du camp. Mon Journal, il est magnifique. J'étais hypnotisé. Tia dit que ça s'appelle le coup de foudre et qu'elle rêve un jour d'avoir ça. Je pense que je l'ai eu. Mais c'est triste que je ne l'ai vu qu'aujourd'hui, car aujourd'hui je rentre à la maison. De toute façon, je n'aurai jamais osé aller lui parler. Bon, je vais faire mes affaires. Hé, journal ! Je suis de retour à la maison, et j'ai raconté à Tia l'épisode du brun chocolat. Elle m'a dit qu'il n'y avait qu'un seul moyen qu'il me remarque. Retourner au camp l'an prochain, mais surtout, me prendre en main. Elle m'a dit qu'elle voudrait bien m'aider à perdre du poids. Tia est merveilleuse. Mais j'ai un peu peur aussi... Ne plus jamais manger de gâteaux ? Mon dieu, c'est pas possible ! Mais j'essayerai. Cher journal, ça fait de nouveau plusieurs mois où ma plume ne s'est pas posé sur tes belles pages. Mais j'ai consacré tout mon temps à faire du sport et à jeter les pâtisseries. Et le must, c'est que j'y suis arrivée. Bon, pas encore totalement, mais j'ai perdu ! Dans un mois, je retourne au camp. J'espère le revoir... Ouais.. C'est bien ce que je pensais, il n'était pas là. Je ne t'ai pas pris avec moi car j'avais peur de m'enfermer et de le louper. Mais non, il n'était pas là, j'aurai dû te prendre avec moi. Mais je ne lâche pas l'affaire, l'an prochain, j'y retourne à nouveau!
Cher journal,
Presque une dizaine d'années sont passées depuis que j'ai rencontré ces yeux bruns chocolat dans ce fichu camp. Et que je ne l'ai jamais revu. Et malgré tout, je n'attends qu'une chose, le retrouver. Voir qui il est le connaître, le sentir, le toucher. Mais voilà, je sais que ce jour n'arrivera jamais. Je ne suis pas non plus totalement idiote. Alors je continue mes études. Le voisin qui habite juste au dessus de la pâtisserie (enfin, il y a nous entre les deux) est plutôt mignon. Il me fait du rentre-dedans comme dit Tia. Et comme je ne veux pas terminer vieille fille, j'ai décidé qu'il serait ma première fois. C'est triste hein, tu te dis que tu vas essayer de m'en empêcher avec tes pages blanches, et l'encre qui dégouline sur celles-ci. Le soucis, c'est que c'est déjà fait. Nos corps moites de sueur se frottant l'un contre l'autre, sa bouche partout sur moi. Je pourrais t'en raconter d'autres, te faire croire que ce fut la plus belle chose qui me soit arriver, mais ce serait mentir. J'ai eu un mal de chiens. Mais surtout, le reste, c'est trop intime pour le transmettre sur papier. Mon journal, ces temps-ci sont mes derniers au lycée. Je termine ma dernière année. J'ai pris une terminale scientifique. C'est idiot car j'aime pas les sciences, mais je voulais me séparer de ma famille de pâtissier. Mais je ne veux rien faire qui a un rapport avec les sciences, encore plus idiot. Enfin. Après un dernier mois de dur labeur, j'y suis arrivée. Mon diplôme de scientifique en poche, et me voilà prête pour le grand saut. Et le pire, c'est que je me suis prise un appartement seule, loin de ma mère et de ma soeur. Je veux vivre ma vie, trouver un chemin, une voie à celle-ci. Et surtout, je veux oublier Monsieur Chocolat, devenir quelqu'un. Grandir, mûrir, devenir.
Cher journal,
Je ne peux en croire mes yeux. Chocolat est de retour dans ma vie. Mon dieu, je n'y croyais pas, plus. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il est dans mon appartement, enfin, il est mon voisin. Je l'ai croisé dans les escaliers alors que je sentais que j'allais lâché tous mes paquets. Il est venu m'aider. Moi, Lynn. Mon dieu, même son prénom est bandant. Mattéo. Je ne sais pas si il m'a reconnu. Mais je n'aurais pas pût le louper. Tu ne me croiras pas si je te dis que j'en suis encore amoureuse. C'est plus qu'un coup de foudre, c'est le véritable amour, l'âme sœur. Je l'ai enfin trouvé. Mais apparemment, lui pas encore. Cher Journal, j'ai à peine le temps d'écrire encore sur tes douces pages blanches. Après deux mois de presque cohabitations, je parle enfin à Mattéo. C'est un coureur de jupons mais je n'ai pas envie de figurer dans sa liste de trophée. Je patiente. Mon cher ami, je suis on-ne-peut-plus folle de Matty, mon dieu. Je ne sais pas trop comment, mais j'ai réussi à être en quelques sortes sa big pote. Disons, que je suis comme sa confidente, il me raconte tout, il me dit tout. Je l'aime. Il ne le sait pas, je le vis à moitié. Promis, je ferrai tout pour que ça marche. D'ici là, je t'abandonne à ton sort de journal. Ce seront mes derniers mots. Merci.
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