nom : fitzgerald → prénom : arold elliot. → âge : 25 ans. → date et lieu de naissance : 16 juillet 1987 à San Fransisco. → métier/occupation : propriétaire de l'animalerie "Tom & Jerry", anciennement photographe. → origines : américaines. → statut civil : célibataire. → groupe : einstein. → avatar : adam brody.

1. Les "cap ou pas cap", c'est votre truc ou vous préférez les éviter lorsque c'est possible ? c'est marrant, j'aime bien le principe de s'amuser... seulement je suis du genre trouillard plus que téméraire, alors si je peux, j'évite. 2. Quel a été votre tout premier pari ? ça a dû être à l'école, je devais aller faire croire à une fille que j'étais amoureux d'elle pour qu'elle me donne un bonbon. C'était l'idée de mon meilleur ami du moment, un certain Todd. Résultat, je me suis pris un gros vent, et elle a refusé de me donner des bonbons: moi j'ai boudé toute la journée. 3. Quel a été celui qui vous avez le plus regretté d'avoir réaliser ou, au contraire, de n'avoir pas réaliser ? Je regrette de ne pas avoir osé me lever quand quelqu'un demandait un volontaire pour le karaoké, à une soirée un peu ennuyeuse avec des amis... Bon, je sais très bien que si je l'avais fait, je l'aurais regretté aussi. Alors finalement c'est peut-être une bonne chose de ne pas l'avoir fait. Il n'empêche, on se serait au moins un peu amusés, au lieu de s'ennuyer à mourir.

timide ◇ têtu ◇ amical ◇ gamin ◇ paresseux ◇ susceptible ◇ rancunier ◇ attentif ◇ blagueur ◇ sarcastique ◇ pessimiste ◇ fier ◇ trouillard ◇ secret ◇ joueur ◇ souriant ◇ protecteur ◇ possessif ◇ jaloux ◇ despotique ◇ exigeant ◇ perfectionniste ◇ manipulateur ◇ adorable ◇ tire la langue quand il se concentre ◇ est un peu un grand enfant ◇ sait être sérieux, mais la plupart du temps il préfère parler de manière ironique et blaguer, comme pour se préserver des sujets graves ◇ il envoie facilement des pics, mais c'est un ange ◇ il est souvent trop gentil et beaucoup trop naïf, ce qui fait qu'on lui a souvent marché sur les pieds ◇ il a toujours été le bon pote à qui les filles adorent se confier... d'où sa difficulté à avoir une relation amoureuse ◇ il est passionné de photographie, en a un temps fait son métier, mais malheureusement il n'a pas réussi à percer dans le milieu ◇ c'est un doux rêveur, on le prend souvent en plein songe éveillé ◇ il adore Einstein ◇ adolescent, on le qualifiait souvent "d'intello", le petit timide trop gentil qui avait des bonnes notes en maths... trop facile ◇ il a ouvert l'animalerie de la ville de par son amour pour nos petites bêtes de compagnies ◇ il a beau être un gamin étourdi et maladroit, vous pouvez lui faire confiance, il sera toujours là pour vous ◇ il est d'une curiosité maladive qui le rend parfois énervant ◇ on le voit souvent comme chétif, on a peur qu'il se casse si on le touche; lui essaie d'apparaître comme un gros dur en se déguisant en superman à halloween et carnaval, mais il faut l'admettre, il pleure quand il s'entaille le petit doigt. ◇

pseudo june. → âge 19. → comment as-tu connu le forum par bazzart me semble-t-il. → avis sur le forum il m'a l'air super! → personnage inventé ou scénario pv. → dernier mot

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« Mais m'man, Jenna et Ethan ils sont pas obligés de mettre de la crème solaire! » J'étais un petit nain comme les autres. Environ 6 ans, en vacances avec mes deux cousins préférés -mes deux seuls cousins, en fait. Dont une cousine, en fait. Les vacances d'été, le rêve de tous les enfants de mon âge. Ce que je détestais, moi, c'était ma mère qui me badigeonnait de crème au point que mon teint originairement pâle paraissait étrangement livide. Je me sentais le sosie de Casper sous cette protection indice 50 qui reflétait avec une exactitude déconcertante le côté paranoïaque que la maternité exacerbait chez ma génitrice. Elle n'était pas méchante, juste... trop présente. Je pense que c'est en partie pour cette raison que j'ai toujours été le petit garçon à l'écart, réservé et de toute façon qualifié d'associable, qui faisait des blagues d'intellos sur des formules mathématiques dès le collège et qui était en revanche incapable de comprendre l'intérêt des fêtes alcoolisées au lycée. « Allez Arold, viens! » Jenna était déjà dans l'eau avec son frère, et moi j'attendais sur le bord qu'on daigne gonfler mes brassards. Et j'me rappelle encore de ce jour comme si c'était hier. Je me suis approché du bord de l'eau, admiratif de Jenna qui apparemment savait déjà nager. En tout cas, sa mère ne criait pas pour qu'elle enfile trois bouées et deux paires de brassards -alors elle devait savoir nager, oui. « T'es pas cap de te baigner sans brassards. » Vous connaissez ce regard diabolique qu'ont les enfants sur le point de faire la bêtise de leur vie? Renverser la farine, cacher le pot de fleurs cassé derrière le meuble hérité de tonton Phil... Je crois que je l'avais, à ce moment là. Indélogeable, accroché sur mon visage qui avait pourtant viré pourpre à l'idée de faire ce que je ne faisais jamais: désobéir à ma mère. Un regard dans sa direction, puis vers ma cousine, déjà repartie en bataille d'éclaboussement avec son frère. Je regardai encore une dernière fois dans la direction de ma mère, en train de gonfler mon brassard à l'effigie du roi lion. J'étais un grand, c'est vrai, je n'avais pas besoin de Simba pour nager. Alors je pris mon courage à deux mains, mon élan à deux pieds, et plouf. Des goûtes de partout, j'avais éclaboussé Jenna et Ethan. Je n'entendais plus rien, une fois la tête sous l'eau. Pas même ma mère qui hurlait à la mort parce que sa fichue progéniture avait atterri dans l'océan pacifique. Quand j'ai sorti la tête de l'eau, inspirant un peu trop fort pour ne pas inquiéter la moitié de la plage, un grand sourire aux lèvres, j'ai entendu ma mère courir vers moi en me grondant. Je ne me rappelle que mal de la suite, tout ce que je sais c'est que j'ai fini sur le sable, un bob sur la tête, à l'ombre sous un parasol... et que j'avais honte. Et que je me suis fait gronder comme jamais. Et que j'en voulais à me mère de me punir, même si je comprenais que j'avais mal agis; c'était injuste de rester là tout seul alors que Jenna et Ethan s'éclataient dans l'eau. « pourquoi tu veux pas que je sois normal maman? » Elle posa son regard brun sur moi, cherchant mes pupilles au travers de mes lunettes de soleil top protection. « Quoi? Mais je... » Elle soupira lourdement, au point que je me rappelle avoir amèrement regretté d'avoir posé ma question. Elle s'assit à mes côtés, sur la serviette de plage aux couleurs vives, m'encerclant d'un bras aimant plus que protecteur. « Tu es normal Arold, bien entendu. J'ai juste peur pour toi. » J'haussai les épaules. Je n'ai jamais vraiment compris. Je crois qu'elle avait eu des difficultés à tomber enceinte... Finalement je l'aimais, malgré le fait que je n'appréciais pas sa manière de me montrer que c'était réciproque.

« Arrête Arold, tu me gênes! » Je baissai l'appareil photo de devant mes yeux relevant mon regard vers cette jeune femme aux yeux rieurs, pour la voir désormais autrement qu'au travers d'un objectif argentique. « Mais t'es belle. » Elle aurait presque rougi, si elle n'était pas ma meilleure amie. J'avais 16 ans, j'étais fou d'elle, mais elle, en revanche, ne me voyait que comme le meilleur ami que j'étais. Elle se contenta de faire mine de me bousculer, et moi de faire comme si j'avais mal, pour faire plaisir à la faiblesse qu'impliquait inévitablement la maigre ampleur de ses bras clairs. « J't'adore Arold. » Je souriais timidement. Je voulais m'en empêcher, sourire un tout petit peu, de manière socialement acceptable, mais voilà, ce n'était pas possible. Mes lèvres accentuaient leur mouvement malgré moi; j'eus pensé qu'elles eussent atteint mes oreilles écarlates. « Moi je t'aime. » Elle rit. Elle pensait que je l'aimais comme on aimait une amie. Elle le savait, que je l'adorais. Elle pensait simplement qu'on s'adorait "pareil". De la même manière, d'une adoration amicale... ça a toujours été comme ça, pour moi. Elle se leva du banc sur lequel on était installés, déposa un baiser sur ma joue comme elle le faisait souvent, comme le faisaient deux amis, deux meilleurs amis. Comme j'aurais voulu qu'elle le fasse si j'avais été son petit ami -ce que j'espérais secrètement. « Ciao Elli. On se voit demain? » J'acquiesçai, silencieux. Bien sûr, on se verrait le lendemain. Pourquoi je vous raconte ça? Parce que c'est ainsi que la quasi totalité de ma vie s'est passée: j'étais le mec rigolo quoiqu'un peu coincé, à l'écoute et tendre qui était trop sensible pour ne pas être confondu avec une fille... résultat, j'étais plus une peluche qu'un petit ami potentiel. J'adorais mes amies, là n'est pas la question; j'étais ravi d'être là pour elles, seulement voilà, je n'étais jamais envisagé comme une éventuelle histoire d'amour. Et j'ai l'impression que c'est toujours le cas aujourd'hui, à mon plus grand regret.

J'étais nerveux. L'homme habillé d'un costard que je n'aurais pas eu le moyen de m'offrir triturait son menton dans une pose qui témoignait de l'intérêt qu'il portait à son métier. Une attention trop grande. Il allait voir les défauts, c'était certain. Il allait voir la tache involontaire sur la photo de droite... il allait remarqué que j'avais eu un soucis de lumière sur celle de gauche. Est-ce qu'il comprendrait seulement l'émotion que j'avais voulu faire paraître dans le noir et blanc qui enveloppait celle du centre? « Il y a du potentiel. » finit-il par lâcher, sobre, presque apathique. J'ouvrais les yeux un peu plus grands. Potentiel, ok... et? j'avais le job, ou pas? « Malheureusement monsieur Fitzgerald, ça ne correspond pas à ce que nous recherchons. » J'étais déçu, comme d'habitude. Fatigué de ce même refrain. J'avais fini des études universitaires dans ce domaine mais, apparemment, ça ne suffisait pas. Lorsqu'il commença à détourner les talons, j'attrapai son avant bras pour le retenir. « Non, non, attendez, vous n'avez pas un autre projet? Peut-être que ça ne correspond pas mais... vous avez dit qu'on pouvait en faire quelque chose! Vous ne connaîtriez pas quelqu'un qui... » Il dégagea son bras de mon emprise. « écoutez monsieur Fitzgerald, je crois avoir été assez clair. Si j'ai besoin de vos services je vous contacterai. Je vois tous les jours des gens comme vous dévorés par leur passion. Tout le monde n'a pas la chance d'obtenir sa place au soleil dans la photographie. Je vous souhaite bonne chance pour ta suite, toutefois. » Et sur ces mots, il partit, me laissant pencher la tête à l'arrière en soupirant lourdement, posant ensuite mes mains sur mon crâne d'un air désespéré. Je m'étais donné une dernière chance: maintenant il était l'heure de payer le loyer... et je n'en avais pas les moyens. C'est ainsi que j'ai déménagé à Blue Hills pour ouvrir une animalerie. J'ai toujours aimé les animaux, et même si ce n'était pas mon rêve premier, je pense pouvoir m'épanouir ici. D'autant que les habitants de cette ville m'ont l'air intéressant... et par les habitants, je veux dire cette habitante. Le seul problème étant que, comme d'habitude, ça risque de se finir en un "soyons bons potes" qui me brisera encore le coeur. Je ne devrais pas m'attacher à celle qui n'est pour l'instant que ma boulangère... mais c'est plus fort que moi.

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